Les deux formations politiques ont fait cette annonce commune dans un communiqué, ce vendredi. En aucun cas il ne s’agit d’un rapprochement politique. Mais plutôt d’une façon d’exister sur un plan financier.
Former un « groupe technique », vous avez remarqué, ça ne sent pas la déclaration d’amour. À ce qui s’interrogerait sur une éventuelle connivence entre les deux formations -certains observateurs voient un socle populiste commun-, la réponse est donc non. En toutes lettres, dans le communiqué.
Mutualiser les moyens, c’est déjà s’entraider
Il s’agit en fait d’être inscrit en tant qu’entité à la chambre, pour mutualiser les subventions. Les groupes peuvent être formés à partir de cinq députés et, dans le cas présent, l’ADR et les Pirates totalisent six élus.
L’ADR va gérer le groupe pendant les 40 premiers mois, puis passera la main aux Pirates pendant les 20 derniers mois.
Les Pirates, d’inspiration si libérale sur le plan sociétal, vont-ils se voir reprocher une telle formation ? Si le rapprochement n’est pas politique, il aide en revanche l’un et l’autre à gagner en visibilité et en moyens… techniques.
LQ