Le dealer violeur espérait obtenir une réduction de peine en faisant appel. Le contraire s’est produit.
Condamné à dix ans de prison ferme, 5 000 euros d’amende et une interdiction de conduire de 18 mois, le quinquagénaire qui fournissait de la drogue à une mineure de 13 ans en échange de prestations sexuelles espérait obtenir une réduction de peine en interjetant appel. Au final, il s’en sort moins bien qu’en première instance. Conformément aux réquisitions du parquet général, la Cour d’appel l’a condamné mercredi après-midi à 13 ans de réclusion ferme. Il est toutefois déchargé de sa peine d’amende. L’interdiction de conduire, quant à elle, a été confirmée.
Au total, le ministère public reprochait à ce chauffeur de taxi d’avoir commis dix viols entre fin 2015 et le 13 janvier 2016. Les premiers juges avaient retenu un attentat à la pudeur et deux viols. Or pour le parquet général, le prévenu en avait reconnu un troisième, devant la Cour d’appel. Sa conclusion : difficile de suivre la demande de la défense sollicitant une réduction de peine. « Dix ans, c’est le minimum légal prévu par la loi », avait encore soulevé le premier avocat général tout en mettant l’accent sur la gravité des faits : « Il profite de la détresse et de la misère de la jeune fille toxicomane pour assouvir ses désirs sexuels. C’était une proie facile. »
Le quinquagénaire avait été interpellé à la frontière à Steinfort le 13 janvier 2016 alors qu’il revenait des Pays-Bas. Depuis cette date, il dort à Schrassig. En 2006 déjà, il avait été condamné à quatre ans ferme pour trafic de stupéfiants.
F. A.