Le leader du CSV s’est exprimé brièvement ce lundi vers 14h, à la sortie d’une réunion avec son parti. Avec 21 sièges de députés, malgré un recul de 5,3% des votes par rapport à 2013, le premier parti du Luxembourg risque d’être écarté d’une future coalition. Il faut remettre en cause « le système électoral », estime Claude Wiseler.
Le leader du CSV n’évite pas pour autant sa responsabilité personnelle dans l’échec (-2 sièges à la Chambre) de ces législatives. Mais reporte la question à demain. « Un conseil national du CSV, la plus haute organisation du parti, se réunira mardi midi. Ça sera l’occasion d’une analyse détaillée de ce qui n’a pas marché. Une conférence de presse aura lieu dans la soirée », a t’il expliqué.
Frustration terrible
En attendant, une forte amertume demeure. « Ce résultat électoral (NDLR : premier, mais perdant) est très frustrant », a t’il lâché. « Il est regrettable qu’aucun des autres partis ne veuillent négocier avec nous », a ajouté Claude Wiseler, étant au courant des négociations qui vont s’ouvrir pour un gouvernement Gambia II (Vert, Socialistes du LSAP, Libéraux du DP).
Le leader du CSV a conclu son intervention par un tonitruant appel à remettre en cause « le système électoral » luxembourgeois, qui permet de mettre le parti le plus populaire du pays au ban de la vie politique.
Claude Damiani
Marc Spautz insiste auprès du Grand-Duc
Symbole de cette frustration, le président du CSV Marc Spautz a longuement insisté auprès du Grand-Duc Henri, ce lundi en entretien, sur un fait indéniable : « le CSV reste le premier parti du pays » et le « parti le plus fort ». Un appel du pied pour pousser à la nomination d’un informateur neutre, avant de passer le dossier à un formateur politique de gouvernement ?