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« Comment ça marche ? » : tout comprendre du système politique luxembourgeois


Lors des législatives, les électeurs choisissent également les 60 membres qui vont constituer la Chambre des députés et représenteront les intérêts des citoyens. (illustration Editpress)

Les Luxembourgeois choisissent leurs prochains dirigeants pour les cinq ans à venir ce dimanche. Mais pas seulement… Le gouvernement a publié trois vidéos didactiques pour décortiquer le fonctionnement du système politique grand-ducal.

Législatives. Les résidents qui se rendent aux urnes ce dimanche ne votent pas seulement pour choisir le nouveau gouvernement à la tête du pays durant la prochaine législature. Par extension, ils élisent également les 60 membres qui vont constituer la Chambre des députés et représenteront les intérêts des citoyens. Ceci dans chacune des quatre circonscriptions (centre, sud, est et nord) qui composent le Grand-Duché.

Voter au Luxembourg est un droit, mais également une obligation de 18 ans jusqu’à l’âge de 75 ans. L’électeur a le choix entre un vote de liste (sa voix est donné à un seul parti et tous ses candidats) ou un panachage (répartition entre plusieurs candidats de différents partis).

Coalitions. Pour pouvoir gouverner seul, un parti doit pourvoir 31 des 60 sièges à la Chambre qui correspond au nombre de voix requises afin de faire voter un projet de loi. Lorsque le quota de sièges n’est pas obtenu lors des élections, les partis peuvent former une coalition de gouvernement pour atteindre la majorité parlementaire. C’était notamment le cas du gouvernement sortant, qui comptaient des membres du DP, du LSAP et de déi gréng.

Tout se déroule sous l’autorité du Grand-Duc, chef d’État, qui nomme alors un formateur chargé de la composition du gouvernement. Généralement, le formateur est celui qui deviendra Premier ministre.

Gouvernement. Une fois en place, après les éventuelles coalitions, le Premier ministre, ses ministres et secrétaires d’État auront en charge différents domaines de responsabilités (Éducation, Affaires étrangères, Économie, Environnement etc.). En lien direct avec les interlocuteurs sur le terrain, selon son portefeuille, le ministre est aussi amené à présenter et défendre des projets de lois à la Chambre. Il doit en outre répondre aux questions posées par voix parlementaire.

Son rôle ne s’arrête évidemment pas aux frontières du pays, dont il représente et porte les intérêts à l’étranger. Tous les ministres se réunissent chaque semaine en Conseil de gouvernement, sous l’égide du Premier ministre, pour aborder les sujets majeurs de la vie quotidienne (finances publiques, emploi etc.). C’est là, par exemple, que sont examinés les projets de lois avant d’être soumis au députés.

LQ