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France : la démission de Laura Flessel serait liée à sa « situation fiscale »


L'entourage de l'ex-ministre a précisé que le litige concerne "sa société de droits à l'image dont son mari était gérant". (photo AFP)

La démission mardi de la ministre française des Sports, Laura Flessel, serait liée à sa « situation fiscale », a affirmé une source proche du dossier, abondant des informations de presse.

L’ancienne championne olympique d’escrime, qui a démissionné en invoquant « des raisons personnelles », aurait en fait « décidé de partir pour des raisons liées à sa situation fiscale », a indiqué cette source.

« Après 16 mois passionnants à la tête du Ministère des Sports, j’ai pris la décision de quitter le Gouvernement pour des raisons personnelles », avait annoncé mardi matin l’ancienne championne olympique en escrime. « C’est pour retrouver des engagements passés, justement tournés vers l’humain, la solidarité et la coopération internationale, que je prends aujourd’hui la décision de poursuivre mon action par d’autres voies. »

C’est l’ancienne nageuse Roxana Maracineanu qui a repris le flambeau à la suite de Laura Flessel.

Ses droits à l’image en cause

« Elle n’a fait aucune erreur. Ce n’est pas la cause de son départ », a réagi l’entourage de l’ex-ministre, précisant que le litige concerne « sa société de droits à l’image dont son mari était gérant ».

Selon le site Mediapart, le fisc a récemment saisi la Commission des infractions fiscales après avoir découvert des manquements déclaratifs de la ministre concernant cette société exploitant le droit à l’image de l’ancienne championne. Cette société, Flessel and co, a fait l’objet d’une « dissolution anticipée » le 30 septembre 2017. D’après le procès-verbal de dissolution, Laura Flessel y apparaissait propriétaire de 875 parts sur 1000, son mari, Denis Colovic, de 125 parts.

L’administration fiscale n’a pas souhaité commenter ces informations, arguant que « soumise au secret professionnel et fiscal », elle ne pouvait « s’exprimer sur des dossiers particuliers ou en cours sans contrevenir à la loi ».

LQ/AFP

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Un commentaire

  1. Un accès de « phobie administrative »??