En début de semaine, un évènement est venu perturber la période de pré-campagne en cours. Des personnes auraient été inscrites en tant que candidats, dans des conditions encore troubles, sur la liste Sud du microparti politique Demokratie.
La tête de liste du parti Sonja Holper aurait tenté de retirer la liste incriminée, mais trop tard. La limite de retrait de candidatures, fixée au 16 août, était dépassée.
Les personnes concernées seraient des personnes âgées. N’ont-elles pas compris dans quoi elles s’engageaient ou leurs identités ont-t-elles été utilisées pour gonfler les listes et obtenir le nombre de candidats requis pour se présenter ? Un point qui reste encore à préciser.
Les députés libéraux Claude Lamberty, Max Hahn et Eugène Berger ont souhaité, par le biais d’une question parlementaire urgente au Premier ministre, Xavier Bettel, savoir s’il existait un recours possible et si le gouvernement envisageait «d’adapter la loi électorale pour permettre aux victimes éventuelles d’un abus de faiblesse de se retirer a posteriori d’une liste de candidats».
La loi est la loi, et la loi électorale ne prévoit pas d’autres possibilités pour se retirer a posteriori d’une liste, selon le Premier ministre.
Xavier Bettel précise toutefois que le gouvernement ne serait pas opposé «à étudier les possibilités d’une modification des dispositions concernées de la loi électorale, tout en donnant à considérer qu’il faut nécessairement préserver une période incompressible avant les élections, pour lancer l’impression des bulletins qui sont envoyés bien avant la date des élections aux électeurs ayant opté pour le vote par correspondance».
LQ