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Luxembourg : les « précipitations extrêmes » sont en augmentation


Le Mullerthal a été durement touché par les pluies subites et torrentielles, début juin. (Photo : Anne Lommel).

En moyenne par exemple, Luxembourg-ville subissait 16,3 jours de précipitations extrêmes sur la période «1961-1990».  Sur la période «1981-2010», le chiffre monte à 18,1 jours.

La ministre de l’environnement Carole Dieschbourg a évoqué ce lundi l’évolution des précipitations extrêmes au Luxembourg, à l’occasion d’une réponse parlementaire concernant les pluies torrentielles qui ont touché le Mullerthal encore cette année.

Il convient de préciser que l’on compare par tranche de 30 ans les taux de pluviométrie, pour obtenir des comparaisons fiables. À Luxembourg-Ville comme à Roeser (sud), l’évolution est sensiblement la même. Pour la station d’Arsdorf (nord-ouest) en revanche, l’évolution est un tout petit moins marquée : on passe de 16,9 jours de pluies extrême sur la période « 1961-1990 » à  18,2 jours sur la période « 1981-2010 ».

La ministre note « pour les trois stations analysées une augmentation progressive du nombre de journées avec précipitations fortes et extrêmes », sans donner plus d’analyses sur les raisons de cette augmentation. La ministre précise en revanche, avec un passage en revue d’un éventail plus grand des stations luxembourgeoises, qu’il « n’existe pas de canton au Luxembourg qui est plus ou moins touché par les précipitations extrêmes. » En clair pour les endroits où il pleuvait déjà fort avant, il y pleut encore un peu plus…

Mieux prévenir les zones à risque

La ministre annonce enfin l’élaboration de cartes de zones exposées à un risque d’inondations suite à des pluies intenses. Ces cartes seront disponibles à la fin de l’année 2018. « Les processus d’écoulement de surface y seront simulés, déterminant les chemins d’écoulement préférentiels de l’eau de pluie et les endroits submergés, précise Carole Dieschbourg. Ce processus permettra d’identifier les localités et les infrastructures à risque lors de fortes pluies et permettra de guider les décisions d’aménagements futurs.»

Le Quotidien