Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Alors que les thermes ont soufflé leurs 30 bougies dimanche, le directeur général du site, Pierre Plumer, réaffirme le positionnement haut de gamme de Mondorf, pôle d’attractivité transfrontalier.
Combien de visiteurs fréquentent le Domaine thermal chaque année et quels sont vos atouts?
Pierre Plumer : Nous avons 5 900 curistes et 380 000 visiteurs par an. Pour les différentes activités, ils viennent d’un périmètre d’environ 30 à 50 km et même plus loin pour ceux qui restent à l’hôtel. L’hébergement fait partie de notre force d’attraction. Nous comptons jusqu’à trois nuitées en moyenne, dont une belle clientèle de Belgique.
Nous mettons en avant le parc et nos infrastructures comme le spa et le wellness rénové récemment. Notre système de tarification dépend de la fréquentation et peut donc varier. Nous devons nous positionner de manière compétitive pour avancer dans ce domaine.
Quels sont les taux d’occupation de vos différentes activités?
À l’année, nous avons environ 70 % d’hébergement, presque 100 % pour la cure et 80 % pour le wellness-fitness. Avec 315 employés, nous sommes un grand employeur de la région.
Que représente la nouvelle classification 4 étoiles Superior de l’hôtel depuis cette année?
Le Luxembourg a adopté la classification au standard européen. Nous avons désormais une meilleure classification avec les 4 étoiles Superior. Le Superior doit offrir plus de services et de confort aux clients. On doit répondre à plus de 900 critères pour l’obtenir. Nous avons décidé de ne pas augmenter le prix pour raison de marketing et de le mettre en avant.
Quels sont les objectifs des futurs travaux annoncés?
Les travaux débuteront vers 2022-2023. Le coût n’est pas encore chiffré, mais il est estimé à plus de 100 millions d’euros et nous devons encore attendre le feu vert du gouvernement.
L’objectif des travaux est de renouveler les anciens bâtiments : ils datent de 1981 et ont donc plus de 35 ans. Ce sera également l’occasion de tout mettre aux nouvelles normes et de réorganiser les services dispersés, afin que le personnel puisse mieux travailler. Pendant les travaux, nous avons prévu de délocaliser certaines activités, notamment la santé et le spa, pour garantir au maximum le fonctionnement du site. Parmi les nouveautés dans le domaine de la santé, on aura davantage d’aires de repos et de vestiaires.
La récente reconnaissance du métier d’ostéopathe aura-t-elle des conséquences pour vous?
Nous avons déjà trois ostéopathes diplômés avec une formation de cinq ans. Pour le moment, les patients doivent payer de leur propre poche et ne sont pas remboursés. Nous allons voir comment cela va évoluer.
Entretien avec notre collaborateur Thomas Berthol
