Le Lëtzebuerger Filmpräis est de retour cette année, avec six mois de retard, pour une huitième cérémonie et pas mal de nouveautés.
Cette huitième édition se tiendra le 22 septembre, une nouvelle fois au Grand Théâtre de la capitale, où s’était déjà tenue l’édition 2016. Mais pour le reste, ce millésime 2018 innove. En tout, ce sont 47 films qui seront en lice pour une des statuettes – réalisées, comme d’habitude, par l’artiste Patricia Lippert – lors de la soirée. Un nombre finalement assez stable par rapport à il y a deux ans (44), mais pour la première fois, le nombre de nominations a été limité à dix films dans chacune des catégories.
Des catégories qui ont donc bien changé. Ainsi, si les prix du meilleur long métrage en coproduction, du meilleur film d’animation en coproduction, du meilleur documentaire, du meilleur court métrage de fiction restent inchangés, le prix du meilleur film luxembourgeois devient celui du meilleur long métrage luxembourgeois de fiction ou d’animation, tandis que le prix du meilleur court métrage d’animation disparaît. Il laisse ainsi la place à un prix pour la meilleure production TV et nouveaux médias et à celui de la meilleure contribution créative dans un film d’animation – animation, décors, son, scénario, design –, destiné non plus aux films eux-mêmes, mais à ceux qui les font.
Dans le même ordre d’idées, les anciens prix de la meilleure contribution technique et de la meilleure contribution artistique sont revus de fond en comble. Seront remis cette année un prix de la meilleure interprétation (pour acteurs et actrices, sans différenciation de genre) et un prix de la meilleure contribution créative dans une fiction ou un documentaire incluant : scénario, montage, costumes, musique, décors, photo et maquillage.
«La création de ces nouveaux prix tient compte de l’évolution du secteur», souligne le président de la Filmakademie, le producteur Claude Waringo. «On a de plus en plus d’acteurs luxembourgeois qui décrochent un rôle important sur des films», prend-il comme exemple.
Ce n’est peut-être pas une révolution, mais ce Filmpräis marque à n’en pas douter une sacrée évolution pour cette célébration de la production audiovisuelle grand-ducale.
Le Quotidien