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Agressions contre les secours : l’arsenal répressif sera renforcé


Depuis le début de cette année, pas moins de 27 actes violents à l’égard des secours en intervention ont déjà été recensés. (illustration Isabella Finzi)

Le ministre de la Justice, Félix Braz, et le ministre de l’Intérieur, Dan Kersch, ont mercredi présenté le projet de loi qui vise à renforcer l’arsenal répressif des agressions commises contre les membres des services de secours.

L’article en vigueur du Code pénal se verra paraphé d’un second alinéa, afin de pouvoir sanctionner « le fait de s’opposer, par violences ou menaces, à l’action des services de secours et de leurs membres lorsque ces derniers sont en intervention ». Les peines encourues vont d’une amende (de 251 euros à 10 000 euros) à un emprisonnement de huit jours à cinq ans.

L’abstention dite « coupable » sera également passible de sanctions les nouvelles dispositions. « Celui qui, sans danger sérieux pour lui-même ou pour autrui, s’abstient volontairement de venir en aide ou de procurer une aide à une personne exposée à un péril grave », tout comme « celui qui, le pouvant, refuse ou néglige de porter à une personne en péril le secours dont il est requis » pourront donc être punis.

« Protéger ceux qui nous protègent »

Un tour de vis nécessaire au vu du nombre d’agressions commises depuis le début de cette année. Pas moins de 27 actes violents à l’égard des secours en intervention ont déjà été recensés. Une « évolution inquiétante », estiment les autorités qui ont lancé une campagne de sensibilisation intitulée «Respektéiert déi déi Iech hëllefen – Respectez ceux qui vous secourent».

Des faits qui « constituent des atteintes inadmissibles à l’ordre public et à la sécurité des citoyens, et doivent être prévenus, dénoncés quand ils surviennent, et surtout sanctionnés efficacement », souligne le texte présenté.

L’introduction d’une nouvelle infraction permettant une répression plus sévère, « le gouvernement entend protéger ceux qui nous protègent au quotidien », pompiers professionnels comme volontaires.

Le Quotidien