L’Espagnol Benat Intxausti (Movistar) a remporté en solitaire la 8e étape du Tour d’Italie qui est arrivé samedi dans la station de Campitello Matese (centre).
Alberto Contador (Tinkoff) a gardé le maillot rose de leader. L’Espagnol, qui a couru en défense, n’a rien cédé à ses adversaires dans l’ascension finale de 13 kilomètres (à 6,9 % de pente).
L’Italien Fabio Aru, le dauphin de Contador au classement, a démarré à deux reprises mais n’a pu décrocher ses rivaux.
Sur la ligne d’arrivée, installée à l’altitude de 1430 mètres, Intxausti, rescapé d’une longue échappée, a précédé d’une vingtaine de secondes son compatriote Mikel Landa, un coéquipier d’Aru qui est parti en contre à moins de 5 kilomètres de l’arrivée.
Dans cette étape de 186 kilomètres, un trio (Betancur, Kruijswijk, Vandewalle) s’est présenté au pied de la montée finale avec une minute et demie d’avance sur ses anciens compagnons d’échappée (Niemiec, Samoilau, Danielson, Finetto, Reichenbach, Pellizotti, Zakarin, Intxausti, Bongiorno) et quatre minutes sur le peloton.
Le Néerlandais Steven Kruijswijk a contré une accélération du Colombien Carlos Betancur à 11 kilomètres de la ligne. Mais son avance a fondu par la suite sur le peloton mené grand train par les équipiers d’Aru (2 min 20 sec aux 5 km).
Intxausti, parti en contre-attaque, a distancé son dernier compagnon, le Suisse Sebastien Reichenbach, à 3,5 kilomètres de la ligne pour aller gagner son deuxième succès d’étape dans le Giro, deux ans après sa victoire acquise à Ivrea.
Le Basque, qui est âgé de 29 ans, avait également porté en 2013 le maillot rose durant une journée et s’était classé 8e du classement final.
Au classement général provisoire, Contador, qui a empoché 2 secondes de bonification dans un sprint intermédiaire, précède Aru de 4 secondes.
Dimanche, la 9e étape, la plus au sud de cette édition du Giro, se court sur un parcours de 215 kilomètres très accidenté, difficile et piégeux, entre Bénévent et San Giorgio del Sannio, à la veille de la première journée de repos.
AFP