Le ministre des Finances, Pierre Gramegna, a présenté mercredi la situation budgétaire de l’État pour le premier trimestre 2018. Des résultats « encourageants » et qui augurent « un déficit nettement inférieur à celui prévu », dit-il.

Selon les règles européennes « SEC 2010 », en comparaison avec la même période en 2017, les recettes de l’Administration centrale affichent une progression de 6,4% pour s’établir à quelque 4,3 millions d’euros. Les dépenses ont pour leur part ont augmenté de 8,5% et s’élèvent à près de 4,5 millions d’euros. Une évolution expliquée par les dépenses d’investissements, en hausse de 11,7%, « dans l’intérêt d’une croissance durable et qualitative ».

L’Administration affiche donc au premier trimestre 2018 un déficit de 174 millions d’euros, « ce qui correspond à un niveau qui se situe dans la fourchette des soldes observés au courant du premier trimestre des exercices budgétaires 2014 à 2017 », souligne le ministère des Finances.

Pour ce qui est de l’exécution du budget de l’État, il est « en parfaite adéquation avec les prévisions du budget voté » pour 2018. Les recettes concentrent 25,4% du budget, tandis que les dépenses se montent à 24,3%. Le solde au 31 mars s’établit à -82,4 millions d’euros, contre -87,9 millions d’euros il y a un an.

« S’il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives quant à l’évolution précise des finances publiques au cours de l’année 2018, les résultats du premier trimestre sont encourageants et laissent anticiper un déficit nettement inférieur à celui prévu dans le budget voté », estime Pierre Gramegna.