Wiltz, club de PH, reçoit mercredi soir Hostert, promu de DN. L’un des deux jouera le titre. L’autre demi-finale opposera le RFCU et Differdange.
Le mot «favori» accolé à Hostert est déjà, en soi, une hérésie. Mais alors en demi-finale de Coupe de Luxembourg, qui l’eut cru ? Pourtant, voilà la petite bande de Henri Bossi au bord d’un abîme : à 90 minutes de la première finale de son histoire. L’affaire serait sûrement plus indécise si Wiltz ne jouait pas à surjouer les soucis.
Notamment de sa ligne d’attaque tellement rock’n’roll et entièrement belge. Verbist, Mmaee (tous les deux ont reçu des coups contre Mühlenbach) et Erivelton (qui vient de revenir de blessure et n’a joué qu’un petit quart d’heure en championnat, dimanche) sont toujours annoncés douteux. Sans eux, tout se complique sérieusement pour le club nordiste. Avec eux, tout s’envenime pour Hostert, qui sait que ce trio peut déclencher une furia d’une sacrée violence s’il est dans un bon jour.
Comme on ne saura pas avant le moment où les feuilles de match tomberont, il faut faire comme si Wiltz ne nous menait pas en bateau… Favori donc : Hostert !
Face à ce cas de figure un peu inédit pour lui, malgré une saison qui touche à la perfection, Henri Bossi se retrouve face à un cas de conscience. Déterminer si Wiltz jouera en contre ou cherchera à prendre possession du ballon. L’hypothèse de devoir faire le jeu, un peu contre nature vu ce qu’il nous a montré toute la saison en DN, n’effraie pas le technicien, qui estime que ses gars ont fait le job avec cette même obligation, en quarts, contre l’US Esch.
Julien Mollereau