Dudelange pour être officiellement investi de son troisième titre de rang ce dimanche après-midi. Tout dépend de son résultat contre l’US Esch, à domicile à partir de 16 heure… et du résultat de Rosport contre le Progrès!
À l’issue de la 24e journée de Division nationale, deux scénarios pourraient donner le titre à Dudelange :
– si le F91 bat l’US Esch et que le Progrès ne bat pas Rosport,
– s’il prend un point contre l’US Esch et que le Progrès perd à Rosport (dans ce cas, ce ne serait pas mathématiquement fait mais Niederkorn devrait alors gagner ses deux dernières rencontres, espérer que le F19 perde les deux siennes et être en mesure de rattraper un goal-average d’au moins dix buts).
Les faits n’incitent pas encore à mettre les bouteilles de champagne au frais. Rosport, au Camping, cette saison, c’est seulement 8 points pris sur 33 possibles. C’est peu et c’est même moins que les 14 engrangés à l’extérieur. C’est dire, malgré leur forme actuelle, à quel point la perspective de voir le Victoria accrocher (ou, encore mieux : battre) le Progrès Niederkorn reste une douce utopie. D’autant que leur dernière victoire remonte au 15 octobre 2017 contre la Jeunesse. Depuis, six mois et demi, sept matches, 2 points pris, 5 petits buts marqués pour 14 encaissés.
Joubert craint une victoire du Progrès
Jonathan Joubert, le portier du F91, est un habitué des dernières lignes droites. Alors que son douzième titre de champion du Luxembourg est dans la balance, il a soupesé ses chances de soulever un nouveau saladier dès dimanche soir à la lumière de ces statistiques des hommes de René Roller, et il les estime… minces : «Ce n’est jamais évident de gagner à Rosport, mais je pense que le Progrès va le faire. Ce sera juste, mais ils vont le faire… même si je ne l’espère pas.»
Le Victoria a pour lui une série de quatre matches de rang sans défaite en DN (deux victoires et deux nuls). C’est bien ce qui instille le doute, alors qu’il est en pleine course pour éviter la relégation, voire le barrage. Le Progrès, quatre succès consécutifs et donc toujours réaliste, paraît lui un peu moins facile en cette fin de saison. Un peu moins concerné aussi peut-être, tant il semble improbable qu’il puisse encore se mêler à la course au titre, du bas de ses cinq points de retard.
Julien Carette et Julien Mollereau