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Schneider Electric : 104 postes menacés en Lorraine


104 postes en Lorraine seront concernés par un plan social selon le syndicat FO. (Photo : REA)

Schneider Electric va fermer son site de Petit-Quevilly (Seine-Maritime) et réorganiser l’activité de sa filiale France Transfo en Lorraine, où 104 postes seront concernés par un plan social selon le syndicat FO.

La direction a confirmé un projet de « réorganisation de l’outil industriel » chez France Transfo, sans commenter les chiffres avancés par FO.

Selon Noël Léonard, délégué FO en Moselle, la direction a annoncé mardi en comité d’entreprise que « 104 postes (seront) concernés par la réorganisation », qui inclut « la fermeture de la chaudronnerie de Marange-Silvange » employant près de 60 salariés.

La filiale du géant français des équipements électriques produit des transformateurs pour industriels. Elle possède trois sites en Moselle, à Marange-Silvange, Maizières-lès-Metz et Ennery.

Le plan social prévoit la suppression d’une quarantaine de postes à Maizières, d’après FO. Le site d’Ennery sera en revanche renforcé avec la création de 24 postes, tandis que 14 autres seront réaffectés « sur des équipes qui étaient en manque d’effectif », a déclaré M. Léonard à l’AFP.

« La direction a dit qu’elle souhaitait qu’il n’y ait aucun licenciement sec », a-t-il assuré. Il y aura « forcément une période de volontariat, avec des mesures sociales » et « une mesure d’âge pour les seniors, au-dessus de 58 ans », a-t-il ajouté.

Les partenaires sociaux se rencontreront dès mercredi pour définir un accord de méthode sur le plan de sauvegarde de l’emploi et débuter la négociation sur les mesures d’accompagnement.

La direction de Schneider Electric a en outre confirmé « l’arrêt de l’activité sur le site de transformateurs de Petit-Quevilly », une décision qui « concerne un peu moins de 90 postes ». Elle n’a pas souhaité chiffrer le nombre d’emplois supprimés.

« La priorité c’est de sauvegarder l’emploi et l’employabilité des collaborateurs », a fait savoir le groupe, précisant qu’une première réunion d’information et de consultation des délégués du personnel aurait lieu « en début de semaine prochaine ».

Le groupe a justifié le « projet de réorganisation industrielle de (son) activité transformateur moyenne tension » par « la pression sur les prix et les volumes qui s’exerce actuellement sur ce marché ».

Le 7 mai, le quotidien économique Les Echos avait révélé que Schneider Electric projetait de délocaliser ses activités de production de transformateurs pour industriels en Pologne, entraînant deux plans sociaux.

AFP