Un grand espace de coworking dans un immeuble flambant neuf de cinq étages va ouvrir ses portes début mai, rue Glesener. Le concepteur belge Silversquare est sur le projet.
Le Luxembourg se rêve en start-up nation et le monde du travail a déjà entamé sa transformation : petit à petit, l’idée selon laquelle un travail correspond à un bureau prend du plomb dans l’aile. La rigidité du marché de l’immobilier ne correspond plus forcément à ces nouveaux métiers où, finalement, le lieu d’exercice de l’activité importe peu tant que la batterie de l’ordinateur portable est chargée.
«Nous sommes à un tournant, affirme Alexandre Ponchon, cofondateur de Silversquare. L’idée du coworking plaît désormais à des entreprises plus classiques qui cherchent un nouvel environnement de travail qui leur permet d’être au contact de sociétés novatrices.»
La grande flexibilité est également un argument fort. Si un client a besoin de nouveaux espaces de travail, ils sont faciles à trouver. Il peut aussi se réserver des bureaux privatifs tout en gardant des postes en open space. Les préavis de trois mois permettent de s’adapter rapidement à toute nouvelle situation.
2 300 m2 dans la Capitale
C’est à l’aune d’un succès grandissant en Belgique que Silversquare a décidé de s’implanter dans la capitale luxembourgeoise. Le groupe belge a choisi le quartier Gare, rue Glesener, dans un bâtiment de cinq étages (2 300 m²) complètement neuf. La situation n’est pas bling-bling, mais l’immeuble se situe au cœur de la Ville, est très bien desservi par les transports en commun et intègre un quartier animé qui se transforme (tram, Portes de Hollerich…). «Les premiers locataires pourront s’installer au cours de la première quinzaine du mois de mai», a expliqué Claudine Bettendroffer, responsable régionale pour le Grand-Duché.
À l’intérieur, les cinq étages seront divisés en différents espaces déclinés selon l’usage qu’en auront les locataires : des open spaces, des bureaux privatifs (de 2 à 7 personnes), des salles de réunion, des alcôves pour s’isoler, des «cockpits» individuels équipés pour des visioconférences et des espaces de décontraction (notamment un jardin et des terrasses). Au rez-de-chaussée, on trouvera même une grande cuisine, un bar et une estrade où seront organisés des séminaires, des ateliers, des conférences ou toute autre activité à la demande des locataires. «On peut même imaginer des cours de yoga sur l’heure de midi», sourit Claudine Bettendroffer.
Alexandre Ponchon insiste sur la volonté d’offrir un environnement de travail idéal. «Le design est un critère de sélection qui monte et nous dépensons beaucoup pour développer de beaux espaces, souligne-t-il. Il n’est pas question de luxe, mais de qualité et de confort.»
Le 21 de la rue Glesener offrira au final une centaine de postes de travail en open space et 43 bureaux.
Erwan Nonet.