Le Comité luxembourgeois pour l’ONG a annoncé avoir collecté un total de 3,9 millions d’euros en 2017, pour ses projets à travers le monde, soit 17 % de recettes supplémentaires par rapport à 2016.
Au-delà des aspects purement financiers, le rapport annuel 2017 de l’ONG fait également état de la richesse des activités connexes durant la même période. «L’année a également été marquée par de nombreuses activités de sensibilisation, notamment lors de la journée mondiale de l’Enfance et la publication du rapport sur la situation des enfants dans les pays riches, permettant d’attirer l’attention sur la situation des droits de l’enfant au Luxembourg», a indiqué la directrice Sandra Visscher.
Par extension et suivant la même logique de focalisation sur les enfants du pays, la présidente d’Unicef Luxembourg, Maryse Arendt, a ajouté pour sa part que «le nouveau plan pluriannuel prévoit, entre autres, qu’Unicef Luxembourg se concentre davantage sur les problèmes auxquels doivent faire face les enfants du Grand-Duché, comme leur santé, leur éducation et la pauvreté, qui est une réalité quotidienne pour un nombre croissant d’entre eux». Bien évidemment, les activités d’Unicef-Luxembourg dépassent les frontières nationales et divers projets ont été portés par l’ONG à travers la planète.
À l’exemple du projet de lutte contre la mutilation génitale féminine en Éthiopie, axé sur la prévention et les soins médicaux destinés aux filles et aux femmes victimes de cette pratique dans ce pays de la Corne de l’Afrique.
Parallèlement à cette aide, Unicef Luxembourg soutient un projet d’éducation en Syrie, qui inclut la formation d’enseignants, la fourniture de matériel scolaire, des cours de rattrapage accéléré, le réaménagement d’écoles endommagées et l’installation d’écoles préfabriquées. Toujours en Syrie, Unicef Luxembourg fournit des couvertures thermiques, des vêtements chauds et des bottes d’hiver aux enfants réfugiés, afin de les protéger du froid glacial. En Jordanie, l’ONG est aussi active dans la construction de 100 nouvelles écoles, à destination d’enfants syriens, ayant dû fuir leur pays. À citer, encore, le projet qui vise à lutter contre la famine d’enfants nigérians, somaliens, sud-soudanais et yéménites.
Claude Damiani