Sonnant, trébuchant, éblouissant : le quatuor luxembourgeois de Lost in Pain étrennera les compos de son nouvel album, trempé dans un metal toujours aussi brillant, ce samedi soir à la Rockhal.
Nanti de deux albums depuis son émergence dans le paysage artistique grand-ducal il y a dix ans, Lost in Pain prend du temps pour forger le caractère de son metal exigeant. Peut-être parfois dans la douleur et la souffrance, à coup sûr dans l’excellence. Sans se perdre une seconde. Du travail d’orfèvre, forcément.
Le troisième opus, Gold Hunters, est taillé dans la même veine. Mais pousse un peu plus fort. Un son énervé, jamais énervant, et qui porte une création envoûtée, toujours envoûtante. Les guitares s’y font rageuses, la voix fiévreuse et l’envie furieuse.
Quand l’animal ne se tapit plus dans l’ombre des studios, les bêtes de scène s’exaltent sur les planches qu’elles peuvent se targuer d’avoir foulées et brûlées avec les iconiques Sepultura, Soundgarden et Alice in Chains. Excusez du peu, Lost in Pain accroche les meilleures programmations et festivals de référence. On les retrouvera par exemple cet été au Vagos Metal Fest (du 9 au 12 août au Portugal), s’affichant aux côtés de pointures, Moonspell ou Suicidal Tendencies pour ne citer qu’elles.
Dans leur quête d’un metal pur et précieux, Nathalie Haas (basse), Hugo Nogueira (guitare et chant), Dario Raguso (guitare et chœurs) et Luca Daresta (batterie) se font chercheurs d’or pour ce Gold Hunters qui sera présenté samedi au Club de la Rockhal. C’est une pépite et, promis, le genre d’animal à vous faire lâcher les cheveux et secouer les crinières.
Le Quotidien