La découverte d’un cadavre de mouton sur un pâturage de Fouhren, au nord du Luxembourg, laissait suspecter la présence d’un loup dans le secteur. Les analyses ADN effectuées n’ont pas permis de l’affirmer avec exactitude, mais la probabilité est forte, ont indiqué mardi les autorités.
L’animal avait été trouvé le 26 février par des agents de la Nature et des Forêts, la cage thoracique béante et le corps partiellement dévoré (environ 10 kg de viande). Il semblait avoir été tué par un animal sauvage et les morsures, comme les traces laissées à proximité, incriminaient un loup.
Des échantillons avaient été prélevés et envoyés à l’Institut Senckenberg de Gelnhausen, en Allemagne. Les analyses ADN n’ont pas permis d’établir formellement la responsabilité d’un loup.
Le propriétaire indemnisé
Mais en parallèle, les autorités luxembourgeoises ont montré des photos des blessures à des experts français, polonais et espagnols. Ceux-ci ont été plus tranchés : il s’agit bien d’un loup, selon leur avis « confirmé » (C2) et déterminé par la classification utilisée par de nombreux pays. Pour les autorités, il s’agit donc de « la deuxième preuve de la présence du loup au Luxembourg en quelques mois », après une affaire similaire survenue du côté de Garnich.
« Le propriétaire du mouton tué à Fouhren sera donc indemnisé à 100% », assure encore le gouvernement.
Une réunion d’information publique à ce sujet sera par ailleurs organisée le 19 avril à 19h30 à la salle des fêtes de Brandenburg (1, Haaptstrooss), par l’administration de la nature et les communes de Bettendorf, Putscheid, Reisdorf, Tandel et Vianden.