Classé 31e à 3’40 du vainqueur, Jempy Drucker a parfaitement rempli sa mission de coéquipier auprès du Belge Greg Van Avermaet, leader de l’équipe BMC et piégé comme tant d’autres par l’équipe Quick-Step et son fameux néerlandais Niki Terpstra.

«Je devais être là pour aider Greg. Pour ma part, c’était important de couvrir les attaques des Quick-Step comme Lampaert, Stybar. Au Mur de Grammont, j’ai sauté sur les attaques, puis dans la deuxième ascension du Vieux Quaremont, c’était également à moi d’y aller. J’étais là aussi. J’ai pris un grand relais pour rentrer au Koppenberg dans les premières positions. Et je savais que pour moi, c’était fini à partir de là… », expliquait-il après la course.

Fait et dit, conformément au plan qui avait été défini par Fabio Baldato, chacun avait sa mission à remplir. Mais le piège à mâchoires multiples posé par les hommes de Patrick Lefevere, manager de l’équipe belge, s’est de nouveau refermé sur leurs rivaux.

Dont la BMC de Jempy Drucker. «Les Quick-Step sont plus forts, il faut le reconnaître. Il n’y a rien à dire. Ils sont quatre devant sur le final et je pense même que le plus fort des quatre a gagné. Lorsque Terpstra part dans le final, les autres leaders ne parviennent pas à s’organiser. Mais ce n’est pas seulement à Greg (Van Avermaet) ou (Peter) Sagan de rouler », juge ainsi Jempy Drucker qui s’alignera dimanche prochain sur Paris-Roubaix.

Denis Bastien, à Audenarde