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Vandalisme : des Vël’Ok «détruits» à Differdange


La commune lance un appel à témoin à propos des actes récents de vandalisation (Photo : ville de Differdange).

Le 15 mars, la commune de Differdange lançait un appel à témoins sur Facebook pour retrouver les voleurs de Vël’Ok. Plus que pour le nombre d’incidents, qui s’avère faible, c’est contre la «méthode employée» que les responsables communaux se sont insurgés. Explications.

Ce n’est pas le casse du siècle. Et pourtant, jeudi dernier, la ville de Differdange a publié un appel à témoins pour retrouver les auteurs de vols de Vël’Ok dans les secteurs des hauts-fourneaux, du cimetière de Differdange et de Niederkorn. Des cas de vols de vélos et de vandalisme dits «multipliés», selon la publication, mais qui n’ont vraisemblablement rien «d’extraordinaire», selon Carlos Breda, coordinateur général du Centre d’initiative et de gestion local (CIGL) d’Esch-sur-Alzette, à l’initiative du concept de mise à disposition de vélos dans le sud du pays. En effet, ce ne sont «que quatre ou cinq» vélos qui ont été arrachés et qui ont depuis pratiquement tous été retrouvés, selon le coordinateur, qui préfère temporiser la situation. «Il y a un peu de vandalisme comme il y en a malheureusement toujours eu, mais on ne peut pas dire que l’on puisse parler d’un phénomène récurrent. Il y a des vagues comme ça et nous en avons l’habitude», dit-il.

Parfois 1000 euros de réparation
À chaque fois qu’un vélo est retrouvé détérioré, les frais de réparation varient entre 50 et 1000 euros selon la nature de la dégradation et du modèle. Le CIGL renforce régulièrement les systèmes de sécurité pour éviter les vols, «mais les voleurs trouvent toujours une faille quelque part», explique Carlos Breda.
Pour Georges Liesch, échevin à Differdange, la dénonciation des vols de vélos sur Facebook, même s’il y en a peu, est «une question de principe». Car outre la fréquence, peu élevée, des incidents répertoriés, c’est «la méthode employée» qui, selon lui, mérite d’être montrée du doigt. «Les vélos ont été détruits», déplore-t-il avant de continuer : «En publiant cet appel à témoins sur les réseaux sociaux, nous nous adressons aussi à ceux qui ont commis ces actes. Nous voulons qu’ils sachent que cela ne passe pas inaperçu et que nous ne voulons pas laisser passer cela.» Un petit «coup de pression» donc puisque la commune de Differdange, qui sollicite les services du CIGL d’Esch-sur-Alzette, n’a pas porté plainte. Le Centre d’initiative et de gestion local porte systématiquement plainte lorsqu’un vol ou une dégradation de matériel sont observés.

Sarah Melis

Les horodateurs aussi…

Les Vël’Ok ne sont pas les seules victimes de vandalisme, puisque la commune a lancé un autre appel à témoins la semaine dernière, qui concernait cette fois, des vols d’horodateurs. Munis de perceuses, les malfrats ont volé les appareils et ce qu’il y a avait à l’intérieur. La commune a déposé plainte contre X.