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«De mains de maîtres» devient une biennale


La Grande-Duchesse héritière Stéphanie a exprimé, mercredi, son empathie à l'égard de cette exposition. (photo: le Quotidien)

Forts du succès rencontré par la première édition, la Grande-Duchesse héritière, la Chambre des métiers, la Spuerkeess et Roland Kuhn aspirent à en faire une biennale durable.

Durable, mais avant tout «incontournable» : tel est, en substance, l’objectif de toutes les parties prenantes au projet. La première édition de l’exposition «De mains de maîtres» avait connu un franc succès. Elle s’était déroulée en décembre 2016 au désormais «19 Liberté», c’est-à-dire l’ancien bâtiment de l’ARBED face au Rousegäertchen.

«L’exposition était parvenue à drainer quelque 10 000 visiteurs en quatre jours», rappelle le président honoraire de la Chambre des métiers, Roland Kuhn. Le Quotidien, qui avait couvert l’exposition, avait d’ailleurs estimé à l’époque que «le beau est partout».

Le rayonnement de l’exposition ne s’était pas cantonné à une dimension nationale, dans la mesure où elle avait également pu bénéficier d’une session exceptionnelle à Paris, à l’occasion du salon «Révélations», au Grand Palais en mai dernier, ainsi qu’à l’ambassade du Luxembourg à Bruxelles, en décembre dernier.

De quoi inciter Roland Kuhn à évoquer «un succès dans le cadre de la stratégie gouvernementale de nation branding».

«L’exposition me tient fortement à cœur»

Forts de cette première expérience, impulsée par le couple grand-ducal héritier et accompagnée, depuis, par la Chambre des métiers, la Spuerkeess et Roland Kuhn, l’exposition «De mains de maîtres» ambitionne de devenir «une biennale incontournable et pérenne», selon le directeur général de la Chambre des métiers, Tom Wirion.

Concrètement, l’événement a pour vocation de construire de véritables passerelles entre les principaux acteurs européens intervenant dans le domaine de l’artisanat d’art.

De son côté, la Grande-Duchesse héritière Stéphanie a évoqué sa volonté de soutenir l’intégralité du secteur de l’artisanat pour son volet culturel, avant d’exprimer son empathie envers cette exposition qui lui «tient fortement à cœur».

La priorité de l’association De Mains de Maîtres Luxembourg née du succès de l’exposition de décembre 2016 est d’exporter les métiers d’art et le savoir-faire artisanal du Luxembourg dans les grands rendez-vous des capitales européennes. L’ASBL a en outre créé une bourse visant à soutenir des artisans et créateurs d’art souhaitant perfectionner leur savoir-faire à l’étranger.

À la suite d’un appel à dossiers, la première bourse a été attribuée le 17 janvier dernier à Sarah Meyers dans le but de financer son projet d’atelier dédié à la céramique et à la couleur dans la capitale de la porcelaine chinoise, Jingdezhen.

Enfin, signalons que l’association se voit comme «un véritable moteur pour la préservation et le développement de l’artisanat et des métiers d’art au Luxembourg, et au-delà de ses frontières en Europe et à l’international».

Claude Damiani