Dans une question parlementaire adressée au gouvernement, le député Yves Cruchten (LSAP) s’est inquiété de la multiplication des arnaques par téléphone appelées «Ping-Calls».
Cette technique consiste à appeler une personne et à raccrocher aussitôt afin de l’inciter à rappeler. L’escroquerie se met dès lors en place puisque le numéro est en fait un numéro souvent étranger et surtaxé.
Dans leur réponse, les ministres Xavier Bettel (DP) et Étienne Schneider (LSAP) ont affirmé que les forces de l’ordre ont bien eu connaissance de cette vague d’appels frauduleux, mais que la législation luxembourgeoise ne pouvait pour le moment rien faire, en attendant la transposition en droit luxembourgeois du «Code européen des communications électroniques» ou de la nouvelle directive «e-Privacy» qui devrait fournir au pays des outils législatifs afin de renforcer ses pouvoirs dans ce domaine.
En décembre dernier, Le Quotidien avait traité le sujet en se renseignant sur la marche à suivre auprès de son opérateur en cas d’arnaque. Tango avait alors expliqué qu’il fallait faire preuve de vigilance, car la minute «peut facilement atteindre 1 euro et l’appel dans son ensemble une trentaine d’euros». Tango avait également souligné «lutter contre ce type d’arnaques» et expliqué qu’au cas par cas l’opérateur luxembourgeois pouvait faire un geste envers ses clients victimes d’une telle arnaque.
Le Quotidien