Une cour criminelle d’Eskisehir (centre-ouest de la Turquie) a infligé une peine sans précédent à un étudiant de 21 ans qui avait torturé à mort en février un chat qu’il avait adopté, le condamnant à trois ans de prison ferme.
L’étudiant en littérature avait posté la vidéo de son crime sur internet, suscitant l’émoi des défenseurs des animaux.
Les juges ont estimé que le suspect ne pouvait bénéficier de sursis en raison de la «gravité de ses actes sur un animal» et ont refusé une réduction de peine, ou une possibilité de la convertir en amende, comme c’est généralement le cas, selon l’édition en ligne du journal Hürriyet.
Le suspect a reconnu les faits et affirmé ne pas avoir de «problèmes psychologiques», précise le quotidien.
La Turquie a adopté ces dernières années une législation plus stricte contre la cruauté des animaux mais les métropoles turques comme Istanbul, Ankara ou Izmir (ouest) comptent encore de nombreux animaux errants, faute de parcs spécialisés et de cliniques de stérilisation suffisants.
AFP