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Benji Kontz: «L’Autofestival est pris au sérieux par les marques»


«L'Autofestival permet aux visiteurs d'entrer sans crainte dans les showrooms, de se balader, de regarder les véhicules, les concept-cars et les exclusivités luxembourgeoises», explique le président de l'Association des distributeurs automobiles luxembourgeois. (photo: le Quotidien)

Le président de l’ADAL, Benji Kontz, présente les contours de la 54e édition de l’Autofestival, qui se déroule jusqu’au lundi 5 février.

Évènement incontournable dans le paysage luxembourgeois, l’Autofestival est de retour. Et n’a pas à rougir face aux salons de l’automobile européens, nous dit Benji Kontz.

En quelques mots, pouvez-vous rappeler ce qu’est l’Autofestival?

Benji Kontz : Organisé conjointement par l’Association des distributeurs automobiles luxembourgeois (ADAL) et la Fédération des garagistes du Grand-Duché de Luxembourg (Fégarlux), l’Autofestival est aujourd’hui un rendez-vous quasiment culturel avec les résidents et les habitants de la Grande Région, autour de l’automobile. D’ailleurs, c’est sa 54e édition, un nombre qui prouve bien le succès de la formule.

Justement, pourquoi cette formule fonctionne aussi bien?

Je pense que les Luxembourgeois aiment l’automobile, c’est quelque chose qui les intéresse. Mais au-delà de ça, l’Autofestival ne ressemble en rien à un salon de l’automobile classique dans la mesure où l’évènement se déroule devant la porte des gens et non dans un grand hall d’exposition.

Donc, l’idée de créer un jour au Luxembourg un salon de l’automobile comme celui de Bruxelles ou de Genève n’est pas d’actualité?

Non, du tout. Je pense que c’est une force que les pays étrangers jalousent. Le concept luxembourgeois permet d’avoir le plus grand salon du monde avec plus de 60 000 m2 de surface en regroupant tous les concessionnaires participant à l’évènement. Chaque marque peut mettre en avant des nouveautés sur l’ensemble d’une concession. C’est assez agréable pour un concessionnaire, et même une marque, de pouvoir disposer de l’ensemble de son infrastructure pour préparer et aborder la période de l’Autofestival. Ce qui est complètement différent d’une infrastructure éphémère ou d’un salon traditionnel.

Comme vous l’avez rappelé pendant la conférence de presse de présentation de l’Autofestival, c’est aussi l’occasion de venir admirer des concept-cars…

Effectivement. Si l’Autofestival est une période où les professionnels vendent beaucoup de voitures, c’est aussi un moment de découverte. Il ne faut pas croire que chaque visiteur vient avec une approche d’acquisition d’une nouvelle voiture. C’est d’ailleurs un des points forts de l’évènement : pouvoir accueillir des visiteurs et des familles sans avoir une exigence d’achat.

Il est donc plus facile d’entrer dans une concession pendant l’Autofestival?

L’Autofestival permet aux visiteurs d’entrer sans crainte dans les showrooms, de se balader, de regarder les véhicules, les concept-cars, les exclusivités luxembourgeoises ou encore de demander des renseignements sur tel modèle ou tel type de véhicule, voire sur une technologie spécifique. Oui, l’Autofestival est également fait pour ça.

Cette période doit mobiliser beaucoup de personnel dans les concessions?

Oui, très souvent l’ensemble du personnel travaille durant la période de l’Autofestival. Et je pense que tous, de la secrétaire au vendeur en passant par le mécanicien et le gérant de la concession, sont mobilisés pour accueillir les visiteurs.

On dit souvent que l’Autofestival est le meilleur moment de l’année pour faire une bonne affaire. Est-ce vraiment le cas ou est-ce juste le fruit de l’image populaire que véhicule l’évènement?
Ce qui est certain, c’est que pendant l’Autofestival, les concessionnaires communiquent très largement sur leurs offres spéciales liées à l’évènement. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de faire des affaires le reste de l’année.

Mais pour en revenir à l’Autofestival, est-ce qu’une voiture est moins chère pendant cette période?

L’ensemble des concessionnaires joue le jeu de l’Autofestival, c’est une certitude. Tous affichent des prix qui sont peut-être des prix nets ou bien des prix spéciaux. Il faut ajouter à cela les actions qu’offrent les banques en matière de financement et de taux d’intérêt lors de l’Autofestival. Évidemment, le prix d’une voiture va dépendre de chaque marque qui a une marge commerciale différente, tout comme chaque concessionnaire. Mais l’intérêt pour le visiteur est de pouvoir profiter de plusieurs facteurs comme les offres spéciales des marques et des concessionnaires, les actions spéciales des banques, la disponibilité des nouveautés, etc.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans votre Quotidien du 29 janvier.

Jérémy Zabatta