Aurélien Joachim se fait opérer du ménisque aujourd’hui. Et espère être de retour pour l’Ukraine…
La nouvelle est tombée comme ça, hier, à l’improviste : l’attaquant international serait au Luxembourg pour une intervention chirurgicale pour un problème qui n’avait jamais été abordé ces derniers temps. Et avec la saison probablement finie. Oui, reconnaît l’intéressé, mais sa saison de club.
Les raisons précises de votre venue au Grand-Duché pour raisons médicales ?
Aurélien Joachim : Je suis opéré demain parce que cela fait quelques temps que j’ai mal au genou. En fait, rien de trop douloureux. C’est juste que depuis quelques temps, j’avais une limitation dans mes flexions. En gros, je ne pouvais pas aller jusqu’au bout. J’étais raide et je le sentais de plus en plus. Il se trouve que c’était le même problème que j’ai pu déjà avoir à Differdange : une rupture du ménisque qui nécessite une opération.
Avec tout le bien que vous nous aviez dit penser du système médical en Bulgarie, on se doute que ce n’était pas une intervention que vous auriez pratiquée sur place ?
C’est clair! Même si on me l’avait proposé, je l’aurais fait ailleurs.
Votre objectif ?
La dernière fois, en quatre semaines, j’ai pu rejouer. Pour le championnat, ce sera plus que compliqué puisqu’il me semble que le dernier match du CSKA a lieu le 30 mai (NDLR : en fait, le 31 contre Lovech). Je vais y retourner pour ce match parce que j’ai encore des affaires à récupérer là-bas. D’ici-là, je vais effectuer mes séances de kiné ici. L’objectif, c’est d’être de retour pour jouer contre l’Ukraine.
La page est donc définitivement tournée sur cette expérience bulgare qui s’achève en queue de poisson ?
Sauf miracle, oui, je ne pense pas que j’y retournerai. Les dernières semaines, cela a quand même été bien compliqué pour certains coéquipiers comme pour moi (NDLR : le club est au bord de la faillite).
Sur quel genre de projet pensez-vous partir la saison prochaine ?
J’ai déjà eu quelques contacts mais rien de concret encore. Le but, c’est de revenir en Europe (sic)… On va voir ce qui se présentera.
Mais de quel niveau sont les propositions, même vagues, qui se sont déjà faites jour ?
D1 ou D2. Il faudra voir si j’ai encore la cote.
Une excellente raison de forcer un retour pour pouvoir affronter l’Ukraine en juin ?
Non, non. J’aimerais jouer. Je ne vais pas jouer pour jouer. Le but, ce n’est pas de se montrer, c’est juste que j’ai envie d’être là. C’est tout!
Entretien avec notre journaliste Julien Mollereau