En octobre dernier, le ministre de l’Éducation nationale annonçait la mise en place de la gratuité des manuels scolaires obligatoire, à partir de la rentrée 2018, pour les élèves de l’enseignement secondaire. En réponse à une question parlementaire, il a précisé mardi que cette mesure s’appliquerait également aux versions numériques.
Dès cette rentrée, la mesure – permettant aux familles d’épargner jusqu’à 600 euros par an – profitera aux élèves des lycées publics, des classes européennes de l’École internationale de Differdange et d’Esch-sur-AIzette, ainsi que des filières européennes du Lycée Edward-Steichen à Clervaux, du Lënster Lycée et du nouveau lycée à Mondorf, de l’International School Michel Lucius, des classes internationales (IB) du Lycée technique du Centre et de l’Athénée, de l’International School Michel-Lucius et des écoles privées qui appliquent le programme de l’Éducation nationale, rappelle Claude Meisch dans sa réponse aux députés Lex Delles et Claude Lamberty (DP).
Les éditeurs à la page
Les députés s’interrogeaient au cas des élèves luxembourgeois qui fréquent le Schengen-Lyzeum Perl (SLP). Ceux-ci bénéficient déjà actuellement du dispositif sous certaines conditions internes à l’établissement, précise Claude Meisch qui indique qu’une démarche est en cours pour généraliser le principe de gratuité « étant donné que le SLP fait partie de l’offre scolaire luxembourgeoise ».
Sur la question du format numérique des manuels, « en train de connaître un réel essor sur le marché » avec l’utilisation de plus en plus fréquente de tablettes dans les écoles, le ministre note que « les éditeurs investissent dans la conception et le développement de tels produits ». De fait, assure Claude Meisch, « il est entendu que tous les manuels obligatoires seront
gratuits pour les élèves, qu’il s’agisse de la version imprimée ou de la version digitale si celle-ci existe ».
Ses services sont d’ailleurs en train « de répertorier et d’analyser la disponibilité de versions numériques relatives aux manuels obligatoires au programme et de mettre au point, en collaboration avec les éditeurs , une démarche pour faire bénéficier les élèves de la version digitale en sus de la version imprimée ».