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Reprise d’Ascométal : décision attendue à la fin du mois


Trois candidats à la reprise restent actuellement en lice. (illustration AP)

La reprise de l’aciériste français Ascométal, en redressement judiciaire depuis novembre, pourrait intervenir à la fin du mois, dans la foulée de la prochaine audience au tribunal de grande instance de Strasbourg fixée au 24 janvier, selon une source syndicale.

Le TGI, qui examinait le dossier mercredi, l’a renvoyé à une prochaine audience le 24 janvier, a indiqué sa chambre commerciale. Une décision « dans les jours suivant le 24 janvier » paraît « possible », au regard de l’avancée des dossiers de reprise, même si de « nombreux points, dont l’emploi et le financement des projets, doivent être encore précisés », a indiqué la section CGT, principal syndicat d’Ascométal.

Trois candidats restent actuellement en lice : l’anglo-indien Liberty, le suisse Schmolz & Bickenbach et l’espagnol Sidenor. Le « travail pour améliorer leurs offres se fait dans la perspective d’aboutir à une décision pour le 24 janvier », a confirmé une source proche du dossier. Les offres de Liberty et Schmolz & Bickenbach sont « les deux principales » qui se détachent et les syndicats concentrent « (leur) temps et (leur) énergie sur elles », a dit Yann Amadoro, porte-parole de la CGT Ascométal.

Liberty souhaite, à ce stade, reprendre tous les sites industriels du groupe qui emploie 1 413 salariés – Hagondange (Moselle) également siège social, Les Dunes près de Dunkerque (Nord), Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Le Marais à Saint-Étienne (Loire) – sans toutefois conserver l’intégralité de leurs outils. Schmolz & Bickenbach exclut Fos-sur-Mer (près de 400 emplois) et Sidenor ne retient que les usines de parachèvement de Custines et du Marais.

La présentation des projets aux représentants du personnel, intervenue vendredi et lundi derniers, a confirmé ces périmètres de reprise respectifs, a souligné Yann Amadoro. Le sidérurgiste italien Beltrame avait remis au TGI une lettre d’intention en décembre, mais il ne l’a pas concrétisé, pour l’instant, en une offre de reprise, a ajouté le syndicaliste.

Le groupe Ascométal a été placé en redressement judiciaire le 22 novembre dernier, trois ans après un premier dépôt de bilan qui avait été suivi de sa reprise par des investisseurs français et européens.

Le Quotidien/AFP