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Dan Collette: l’international s’arrête


L'international Dan Colette met un point final à sa carrière . (photo archives Gerry Schmit)

L’ancien international aux 32 sélections et 256 matches de DN va mettre un terme à sa carrière dès cet hiver. Strassen en a été averti il y a peu.

A priori, c’est fini. La disparition progressive du défenseur latéral sur le banc de Strassen (après un passage à Erpeldange) l’avait de fait un peu éloigné des regards ces dernières années, mais les suiveurs du football luxembourgeois le resituent forcément avec facilité : le natif de Vianden, qui avait commencé le football avec un certain Éric Hoffmann (toujours son partenaire à l’UNA après l’avoir été de longues années à la Jeunesse), a derrière lui près de 15 ans de Division nationale, 256 matches qui vont avec, assortis d’un titre de champion avec la Jeunesse (en 2010), 9 rencontres européennes et 32 sélections avec les Roud Léiwen.

Le 4e joueur le plus capé de DN

Bloqué par son travail d’agent en assurances chez Lalux, gêné aux entournures par sa domiciliation à Vianden, Collette ne peut plus s’entraîner correctement et a préféré dire stop. «J’ai encore une proposition de Vianden pour faire coach-adjoint mais même ça j’ai refusé, admet le joueur. Je vais complètement couper le foot.

Ma femme m’a déjà dit qu’il faudrait que je trouve un substitut sinon, après quatre jours, ça n’ira plus. Après, on verra en été si j’arrive à me réorganiser, mais là, ce n’est vraiment plus possible.»
La sélection, il s’en souvient dans un grand éclat de rire : une de ses premières grandes expériences en sélection nationale aura été de remplacer Dan Huss à un quart d’heure de la fin un soir de débâcle annoncée contre le Portugal, fin 2004 (0-5).

«Je m’étais retrouvé seul en pointe, à l’époque des Figo, Quaresma… J’étais encore très jeune. Je n’avais touché aucun ballon.»
Perdu comme tous les autres internationaux dans cette période maudite du début du siècle, il ne tire aucun autre grand enseignement de sa période internationale. Autre en tout cas que ce constat tout simple : «Je l’aurai fait!» Il tire bien plus de gloire de ses huit saisons avec la Jeunesse, le club dans lequel il rêvait de jouer étant enfant.

«Ma carrière en club m’a plus marqué», consent-il. Nous aussi, avouons-le : après tout, début août, quand la DN est repartie, il était le 4e joueur le plus capé de toute la BGL Ligue. C’est quand même un petit morceau d’histoire locale qui se retire…

Julien Mollereau