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Nucléaire : EDF confirme envisager l’arrêt de Fessenheim fin 2018


Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne centrale du parc nucléaire français. (photo archives AFP)

La centrale nucléaire de Fessenheim devrait bien s’arrêter définitivement à la toute fin 2018, selon des données publiées vendredi par l’électricien. Cela confirme ce qu’envisageait déjà le groupe, qui rappelle que cet arrêt reste notamment conditionné au démarrage de l’EPR de Flamanville.

EDF envisage de mettre pour de bon à l’arrêt les deux réacteurs de la doyenne des centrales françaises, située en Alsace, le 31 décembre 2018 à minuit, selon ces données publiées sur le site du gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE afin de respecter les règles d’information des acteurs du marché.

Ces informations sont régulièrement actualisées et l’électricien rappelle d’ailleurs que cette fermeture est sujette à deux conditions, comme convenu avec l’État en début d’année. Il faudra qu’elle coïncide avec le démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche) dont la capacité est la même que celle des deux réacteurs de Fessenheim (environ 1 600 mégawatts), et d’autre part, qu’elle soit nécessaire pour limiter le parc nucléaire français à son niveau actuel, soit 63,2 gigawatts.

Début octobre, EDF avait indiqué que l’EPR de Flamanville serait démarré fin 2018, pour une mise en service commerciale en 2019. L’obligation de respecter le plafond actuel du parc nucléaire est une exigence de la loi sur la transition énergétique votée en 2015. Pour lancer le processus d’arrêt de Fessenheim, EDF doit envoyer six mois avant la date prévue une demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter les deux réacteurs du site.

Actuellement un seul des deux réacteurs est en fonctionnement. Le réacteur numéro 2 est à l’arrêt depuis juin 2016 pour des vérifications dans le cadre des irrégularités détectées à l’usine Creusot Forge d’Areva. EDF prévoit de le redémarrer le 15 mars 2018.

Le Quotidien/AFP