Lundi, à Bruxelles, après l’annonce de l’élection du Portugais Mario Centeno à la tête de l’Eurogroupe, le ministre Pierre Gramegna s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes grand-ducaux présents sur place.
Le candidat malheureux a quand même déclaré être «content d’être arrivé en finale». «J’ai fait un bon score», a-t-il dit avant de préciser qu’il avait adressé ses félicitations à son homologue élu. Le grand argentier luxembourgeois a assuré qu’il allait travailler à l’avenir avec Mario Centeno, message similaire à ce qu’il avait écrit sur son compte Twitter. Par ailleurs, il a confié que les «considérations des partis politiques avaient joué un grand rôle» dans le choix du nouveau capitaine de l’Eurogroupe.
Gramegna dit «avoir beaucoup appris»
Il a assuré avoir «beaucoup appris pendant la campagne», avant de confirmer qu’à la fin du second tour, deux candidats s’étaient désistés, lui laissant la place ainsi qu’à Mario Centeno. Il semblerait que ce dernier ait fait l’unanimité auprès des autres ministres des Finances qui ont fait leur choix hier après-midi.
Retrouvez l’intégralité du dossier sur l’élection de Mario Cento à la présidence de l’Eurogroupe, dans votre Quotidien du mardi 5 décembre.
Aude Forestier