Les voyageurs dudelangeois sont perdants avec les nouveaux horaires de train. Mais les CFL pourraient annoncer des «adaptations» d’ici février.
La section déi gréng de la Forge du Sud estime que les discussions menées avec les CFL ont été «fructueuses». La direction des trains luxembourgeois aurait promis, il y a quelques jours, «d’analyser des alternatives aux (nouveaux) horaires afin de proposer des adaptations d’ici février.»
En attendant, la réalité est plutôt négative. Dudelange y perd avec les nouveaux horaires de train, qui entreront en vigueur le 10 décembre. Auparavant, la commune bénéficiait de cinq allers-retours par jour vers Luxembourg. Désormais, la plupart des trajets comporteront un changement à Bettembourg : seuls deux trajets directs seront conservés. «Une nécessité», avait expliqué le directeur général des CFL, Marc Wengler, à notre journal en octobre.
Car il faut fluidifier les trains en provenance de Thionville (ligne 90), dont le cadencement instauré en 2016 – six trains par heure en heure de pointe –, est difficile à tenir. Or Dudelange occupe les mêmes rails. Plus de 1 600 habitants avaient signé une pétition en faveur du maintien des trains vers la capitale en octobre… sans effet.
Jusqu’à 12 minutes à attendre sur le quai…
En sous-titres, le message des CFL envers les usagers de Dudelange est le suivant : ce n’est pas un drame de descendre à Bettembourg pour attraper un train vers la capitale.
Problème, la section déi gréng de la Forge du Sud a fait les comptes : «Force est de constater que lors du changement à Bettembourg les correspondances pour Luxembourg partent 7 minutes plus tard (trains en provenance de Thionville aux heures de pointe) voire 12 minutes plus tard (trains en provenance d’Esch-sur-Alzette) par rapport à l’horaire actuel.»
Reste la route : une nouvelle ligne de bus (207) entrera en fonction le 10 décembre entre Dudelange et le Kirchberg.
Hubert Gamelon