La semaine prochaine, plus de 40 entreprises issues principalement du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que de l’écotechnologie, accompagneront le couple grand-ducal et le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider, qui effectueront une mission économique au Maroc et en Tunisie.
Rabat sera la première étape où une entrevue officielle entre les représentants du Luxembourg et du Maroc aura lieu. La mission marocaine se poursuivra à Casablanca. La ville blanche étant le poumon économique du pays.
Le Maroc veut se diversifier
L’un des objectifs de cette mission, outre le renforcement des relations amicales entre les deux pays, est de rechercher de nouvelles opportunités d’affaires. Pour cela, de nombreux séminaires économiques auront lieu, sous l’égide de la Chambre de commerce en collaboration avec des entrepreneurs locaux. Considéré comme un hub pour le continent africain, le Maroc est un pays clé du nord de l’Afrique. «Le Maroc, tout comme le Luxembourg, a adopté une stratégie économique basée sur la diversification. Le pays se veut moins dépendant de ses secteurs traditionnels que sont la pêche, l’agriculture et les mines», détaillait le ministère de l’Économie dans un communiqué.
La deuxième partie de cette mission économique se déroulera à Tunis, capitale de la République de Tunisie. Là aussi, le marché tunisien peut se révéler intéressant tant pour les entreprises luxembourgeoises que pour les entreprises tunisiennes. L’Union européenne est le premier partenaire commercial de la Tunisie en couvrant plus de la moitié des échanges du pays du jasmin. Tout en accélérant ses réformes structurelles et institutionnelles, la Tunisie souhaite revitaliser sa croissance en profitant de la reprise économique mondiale.
Le Quotidien