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[Tennis] Luxembourg Open: Une vraie affiche olympique


Angelique Kerber (Photo Julien Garroy)

Angelique Kerber -Monica Puig, c’est le match phare aujourd’hui à Kockelscheuer. C’est aussi le remake de la finale des derniers Jeux olympiques de Rio entre deux jeunes femmes qui n’ont pas vécu une saison 2017 exceptionnelle.

490_0008_14850349_22550897_1559755720748710_1501981247_oLa joueuse qui a commencé la saison en tant que n° 1 mondiale face à la championne olympique en titre : la première grosse affiche du Luxembourg Open 2017 vaudra certainement le coup d’œil ce soir sur le central de Kockelscheuer. Et cela, même si ces deux filles courent un peu après leur meilleure forme depuis le début de cette saison 2017.

Lors du tirage au sort du tableau final de ce Luxembourg Open effectué samedi soir, la joueuse américaine Varvara Lepchenko, qui avait été désignée comme la «main innocente» en charge de ce tirage, a fait une drôle de tête quand elle a désigné, dès le premier tour, la rencontre entre la tête de série n° 1 Angelique Kerber (WTA 11) et Monica Puig (WTA 69). Elle s’est sans doute rendu compte qu’elle avait mis l’une en face de l’autre deux des principales têtes d’affiche de cette édition 2017 du tournoi luxembourgeois.

Un match qui est aussi le remake de la finale des derniers Jeux olympiques de Rio où, à la surprise générale, la Portoricaine l’avait emporté en trois sets (6-4, 4-6, 6-1). La seule victoire de Monica Puig face à la joueuse allemande en quatre confrontations. «Elle a peut-être remporté le match le plus important qui nous a opposées. Mais, au final, cela ne reste qu’une rencontre et il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur. Or, ce jour-là, elle a livré une prestation assez incroyable, méritant de l’emporter», expliquait, hier, celle qui était encore n° 1 mondiale voici un peu plus de trois mois avant le début de Wimbledon. «Vu ce qu’il s’est passé au Brésil, cela reste toujours un rendez-vous un peu spécial quand on se croise sur le court avec Monica.» Depuis cet épisode olympique, ces deux jeunes filles se sont retrouvées face à face une fois. C’était à Dubai (succès 6-2, 6-3 de Kerber).

«Tout est arrivé en même temps»

Elles ont connu ces derniers mois une trajectoire un peu similaire, avec un exercice 2016 magnifique, suivi de quelques mois beaucoup plus compliqués en 2017. «2016 a vraiment été une saison fantastique pour moi avec mes deux victoires en Grand Chelem (NDLR : l’Open d’Australie et l’US Open), la finale à Wimbledon, la médaille olympique… Tout est un peu arrivé en même temps pour moi, alors que j’alignais les bonnes saisons depuis quelques années, finissant notamment cinq fois de suite dans le top 10 en fin d’exercice», continuait la native de Brême qui n’a pas (encore?) remporté un tournoi cette année. «Il y a plusieurs choses qui peuvent expliquer que cela s’est moins bien passé depuis janvier : la pression extérieure, celle que je me suis mise moi-même. Et puis, beaucoup de choses ont changé, j’ai vécu d’autres expériences… J’ai beaucoup appris ces deux dernières années : de 2016 qui fut magnifique comme de 2017 qui n’a pas été si mauvaise, mais aurait pu être bien meilleure.»

Pour l’heure, «Angie» dit ne pas encore trop songer à 2018, qui devrait être l’année du retour vers les sommets. «Je ne pense pas encore à tout ça. En 2018, il ne faudra pas se mettre trop de pression sur les épaules et prendre étape après étape. Match par match, tournoi après tournoi. Montrer que j’ai appris de mes erreurs. Avant ça, il y aura une bonne présaison à effectuer pour être fin prête et… bien terminer cette saison. Pour le moment, je me sens bien (NDLR : elle a joué une demi-finale à Tokyo, avant d’être éliminée au 1er puis au 2e tour à Wuhan et Pékin). J’aime jouer en indoor et mes entraînements sont plutôt bons.» On vérifiera cela ce soir…

Julien Carette