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Un scooter made in Luxembourg


(Photo Editpress/Isabella Finzi)

La société Ujet a présenté hier son nouveau site de production à Foetz et compte inonder assez rapidement les rues du pays avec son scooter électrique.

La société russe Ujet va produire des scooters électriques à partir de sa nouvelle usine de production à Foetz.

Hier à Foetz, la société Ujet, filiale du groupe russe Ocsial, qui a récemment investi près de 100 millions d’euros pour implanter un site de production et de recherche et développement dans la zone industrielle Hanebësch (Differdange), a présenté son usine de production de scooters électriques.
«Le Luxembourg n’a jamais produit de voiture, mais maintenant nous pouvons dire que nous produisons des scooters», a plaisanté Étienne Schneider, ministre de l’Économie, avant de souligner que «l’implantation et le développement de la société Ujet confirment une fois de plus que le Luxembourg est une destination de choix pour les entreprises technologiques auxquelles nous proposons un environnement favorable à l’innovation et à la recherche ainsi qu’au développement économique. Les activités d’Ujet sont en ligne avec la volonté du gouvernement luxembourgeois de favoriser une croissance durable fortement axée sur la mobilité intelligente et les véhicules électriques».

10 000 scooters par an

Avec un investissement autour de 50 millions d’euros depuis trois ans, Ujet, avec sa nouvelle usine où travaillent une quarantaine de personnes, symbolise encore une fois l’attractivité du pays, mais également le savoir-faire du made in Luxembourg.

Avec ce scooter électrique visiblement dédié aux plus urbains d’entre nous, Ujet a de grandes ambitions. «Notre site de production à Foetz a une capacité de production de 10 000 scooters par an et nous souhaitons assez rapidement nous concentrer sur des marchés orientés sur des villes et non des pays. C’est-à-dire que nous allons cibler en priorité des villes comme Luxembourg, Milan, Monaco ou encore Paris. Puis nous ciblerons d’autres villes européennes avant d’attaquer le marché asiatique et enfin le marché américain d’ici deux ans», a expliqué Hugues Desprès, CEO international d’Ujet.

Du côté de l’engin, le scooter électrique est assez bien pensé et pliable. La batterie peut se transformer en «sac à roulettes», permettant ainsi de la prendre avec soi au bureau et de la recharger sur une prise électrique standard. «Nous voulons développer notre réseau de distribution mais également nous appuyer sur des partenaires comme des concessionnaires ou bien même des hôtels qui peuvent proposer ce scooter électrique comme un service supplémentaire», a encore expliqué Hugues Desprès.

De plus, Ujet a profité de l’expérience de sa maison mère, Ocsial, spécialisée dans les nanotechnologies et matériaux, pour concevoir ce nouveau moyen de mobilité qui pourrait très vite fleurir dans les rues de la capitale. Personnalisable et assez légère – une quarantaine de kilos –, la machine est tout de même annoncée à 8 690 euros, pour une autonomie allant jusqu’à 150 kilomètres selon les modèles.

Jérémy Zabatta

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