Les derbys entre l’AS Saint-Étienne (ASSE) et l’Olympique Lyonnais (OL), clubs voisins et rivaux historiques en Ligue 1 française, sont souvent émaillés d’épisodes extra-sportifs.
La preuve encore avec cette « affaire » de sièges n°42 (comme le département de l’ASSE) absents du futur stade de Lyon. Une forme d’humour, ou de provocation selon le camp dans lequel on se place.
Mardi, l’OL avait justifié l’absence des sièges et loges portant le numéro 42 dans son Grand stade, actuellement en construction à Décines-Charpieu (est de Lyon), par « une décision collégiale de la partie administrative du club » et « un trait d’humour ».
L’explication n’a toutefois pas convaincu le sénateur PS de la Loire, Maurice Vincent, qui s’en est ému et a interpellé mercredi le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb. Dans un communiqué, Maurice Vincent « trouve particulièrement déplacée et inutilement provocatrice » cette décision.
« D’autant qu’elle s’ajoute à des propos inadmissibles à l’encontre des Stéphanois », tenus dimanche dernier au micro du speaker officiel de l’OL juste avant la rencontre au stade de Gerland. Lors de ce 110e derby, qui s’est soldé par un nul (2-2), les supporters stéphanois avaient en effet été qualifiés de « parasites » par un représentant de supporters lyonnais.
Maurice Vincent a de fait « sollicité » son homologue, afin qu’il puisse « faire entendre au club rhodanien la voie de la raison sur cette affaire symbolique qui dépasse largement le cadre du football ». Et le sénateur de la Loire de souligner que, « le football est avant tout un sport populaire, qui doit être préservé de tous les populismes et formes de chauvinisme lesquels, on le sait, peuvent conduire au pire ».
Le Quotidien Web (avec AFP)