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Flèche Wallonne – Comme un air de juillet


Ben Gastauer terminera sa campagne des classiques ardennaises aujourd'hui. Dans six jours, il sera au départ du Tour de Romandie... (Photo : Julien Garroy)

Le nouveau final proposé devrait limiter la taille du peloton qui se départagera dans le Mur de Huy.

Comme toutes les autres équipes qui se présenteront au départ, un peu avant midi, l’équipe Trek était hier en visite. Sur le nouveau final de la Flèche Wallonne bien sûr. «C’était intéressant, la nouvelle bosse (NDLR : l’introduction de la côte de Cherave juste avant l’ascension finale du Mur de Huy) est très dure et beaucoup de coureurs ne passeront pas, c’est assez clair. Moi, je vois un groupe de 25 coureurs se présenter au pied du Mur de Huy, pas comme les années dernières où ils étaient encore 80. Les qualités du vainqueur seront les mêmes, un puncheur va s’imposer mais la façon de conduire la course changera sans doute», indique ainsi Kim Andersen.

Le technicien danois est comme ses coureurs, en quête d’une revanche après la déconfiture de l’Amstel où l’équipe américaine n’avait vu aucun de ses coureurs soutenir l’accélération programmée de Philippe Gilbert dans le Cauberg. En découlait une troublante cacophonie au moment des confidences d’après course. L’évidence d’une mauvaise communication entre coureurs et aussi entre directeurs avait émergé, même si, à froid, c’est toujours plus facile de refaire les courses… perdues.

«On s’est beaucoup parlé, c’était important pour repartir d’un bon pied. C’est clair qu’on ne l’avait pas assez fait durant l’Amstel. Nous avons donc eu une bonne explication qui restera évidemment en interne mais je pense que, du coup, on a tourné la page, et l’ambiance est bonne, les coureurs vont retrouver de la cohésion, j’en suis persuadé», assure Kim Andersen, vainqueur de la Flèche Wallonne, en 1984. Une autre époque où la Flèche restait une grande classique de 250 bornes et n’arrivait pas au sommet du Mur de Huy.

Au fait, les Trek de Frank Schleck, Laurent Didier et Bob Jungels peuvent faire quoi au juste dans cette course de puncheurs? «Pour nous, la situation idéale aurait été de travailler pour Arredondo, mais il n’a clairement pas la forme de l’an passé alors il est préférable de concentrer nos forces pour Mollema qui avait terminé quatrième l’an dernier. On ne visera pas un succès, mais l’objectif est donc de réaliser un top 10 et de marquer des points world tour. J’espère que nous prendrons notre revanche. De toute façon, on doit se montrer davantage, c’est clair…», scande encore Kim Andersen.

Denis Bastien

Article à découvrir en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi.