Le groupe de rock allemand Everyday Circus est actuellement en tournée en Allemagne et terminera sa série de concerts au Luxembourg. Mais pour lui, la scène luxembourgeoise est loin d’être une première.
Ils s’appellent Matteo Schwanengel (guitare et chant), Marc Weber (clavier, guitare et voix), Eren Selcuk (basses) et Simon Müller (tambours) et ils forment le groupe Everyday Circus. Habitués du Grand-Duché, ils reviennent jouer à Luxembourg mardi au café Rocas.
Comment s’est formé Everyday Circus ?
Matteo Schwanengel : Nous sommes un groupe d’amis et nous avons commencé à faire de la musique tous les quatre en 2010. Nous avons voulu devenir autre chose qu’un simple groupe qui jouait pour ses potes dans des soirées alcoolisées. C’est en 2013 que nous avons pris la décision de travailler sérieusement sur l’album Mirror, qui est sorti en 2016.
Pourquoi ce nom, Everyday Circus ?
Vous savez, quand vous cherchez un nom, pour un groupe, ce n’est pas toujours aisé de trouver celui qui conviendra à tout le monde. Nous avons donc établi une liste de noms et celui-ci a été envisagé. Nous avons trouvé qu’il allait bien avec ce qu’écrire des chansons signifie. C’est vrai, les jours se succèdent et sont différents ! Ils peuvent être intenses, parfois bizarres. Les journées peuvent être tristes ou bien joyeuses… Et nous, nous écrivons à propos de cela. Chaque chanson est un extrait de la vie quotidienne. Pour nous, la vie ressemble à un cirque ! Nous le portons en nous !
« Mirror » est votre premier album. Qu’est-ce qui vous a inspirés pour l’écrire ?
Musicalement, nous pouvons dire que nous avons des influences vraiment différentes. Nous avons grandi en écoutant du rock alternatif des années 90, mais pas uniquement! Nous aimons la bonne musique, donc, le R’nB et le hip-hop nous inspirent aussi. Nous écoutons Nirvana comme Kendrick Lamar ou Kanye West. Sinon, la vie nous inspire. Nos proches, les gens que nous rencontrons tous les jours, à des soirées, pendant des concerts, nous inspirent. Parler avec eux nous inspire. On peut être touchés par les mots ou entraînés par la musique. Nous sommes également de vrais fans de séries et ça nous inspire aussi !
Que pouvez-vous nous dire à propos de votre nouveau single, « Golden » ?
Nous vivons dans un monde où il se passe malheureusement des choses parfois très sombres. Que ce soit d’un point de vue politique, international ou environnemental ou même qu’il s’agisse de nos relations interpersonnelles avec notre entourage. Nous sommes profondément optimistes et c’est ce que nous souhaitions véhiculer en fait. Nous voulons répandre des ondes positives ! Tout en étant conscients qu’il ne faut pas être naïfs… Car, oui, il se passe des choses terribles dans le monde, mais il y a aussi d’immenses moments de bonheur, des moments en or.
La tournée 2017 n’est pas votre première…
Non, nous avons fait deux tournées en 2016 et nous avons rejoint le groupe Tracer au Royaume-Uni sur sa tournée. C’était formidable !
Et ce n’est pas non plus une première au Luxembourg…
Non, pas du tout ! Nous clôturons la tournée 2017 ici et effectivement, nous avons dû jouer près de neuf fois au café Rocas ! Nous avons également joué pour le festival Food for Your Senses il y a deux ans de cela. À chaque fois, c’est un plaisir de revenir. Le public ici est très énergique. Les gens sont intéressés quand il s’agit de découvrir de nouvelles musiques et pour nous musiciens, c’est très plaisant ! Au café Rocas, c’est chaleureux, après nos concerts nous pouvons boire des bières et discuter avec les gens. C’est très agréable ! Nous avons hâte de faire découvrir Golden au public luxembourgeois !
Quel est le programme après la tournée ?
Écrire à nouveau, enregistrer de nouveaux sons, organiser une tournée dans toute l’Europe en plus de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Luxembourg et de l’Autriche ! Nous avons de beaux projets en perspectives !
Entretien avec Sarah Melis