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Un ex-radiologue en fuite jugé pour une trentaine d’agressions sexuelles et viols


Un ancien radiologue en fuite est jugé jeudi par contumace devant la cour d’assises du Finistère pour des agressions sexuelles et des viols qu’il aurait commis entre 2002 et 2006 sur une trentaine de jeunes femmes, dont certaines mineures au moment des faits.

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Au total, trente-sept faits sont reprochés à l’ancien médecin, dont vingt-huit viols et neuf attouchements. (Photo : illustration AFP)

L’ancien médecin, Mohammed Frehat, 57 ans, est accusé par trente-deux jeunes femmes d’agressions sexuelles et de viols qu’il aurait commis dans le cadre de ses fonctions au centre hospitalier de Quimperlé (Finistère).

Parmi celles-ci, huit étaient mineures au moment des faits présumés, dont deux âgées de moins de 15 ans. Un premier procès s’était tenu en juin 2013 devant la cour d’assises du Finistère, mais celui-ci avait été renvoyé sine die après la non comparution de l’accusé au dernier jour de son procès. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre, mais il n’a toujours pas été retrouvé et il est donc jugé par contumace.

Au total, trente-sept faits lui sont reprochés, vingt-huit de viols et neuf d’attouchements. Alors qu’il avait toujours nié les faits, la veille de sa disparition il avait émis, à demi-mot, des aveux. L’homme avait été placé en détention provisoire de juin 2007 à avril 2008, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer. D’origine algérienne et père de deux filles, l’accusé exerçait la radiologie au centre hospitalier de Quimperlé depuis 2002.

En mai 2005, deux de ses patientes avaient porté plainte contre lui pour des agressions sexuelles présumées commises lors d’examens médicaux. Mais les plaintes avaient été classées sans suite. En 2006, de nouvelles plaintes pour des faits de même nature avaient été déposées. La justice avait alors interdit au radiologue de pratiquer toute mammographie ou échographie vaginale.

Néanmoins, il aurait continué de réaliser des échographies par voie endovaginale, parfois sur des mineures et en l’absence de l’autorisation des parents, suscitant de nouvelles plaintes. Aucun témoin ni expert ne sera entendu, car ils l’avaient déjà été lors du procès inachevé qui s’était tenu en 2013. Le verdict devrait être rendu vendredi matin en l’absence de l’accusé, qui n’est pas représenté.

AFP