Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Chaque année, des tonnes de médicaments non utilisés sont ramenées dans les pharmacies et les centres de recyclage. Récoltés par la SuperDrecksKëscht, les sacs sont incinérés à très haute température à l’étranger.
Taille de conditionnement non adaptée au traitement prescrit, non-observance du traitement par les malades, arrêt de traitement en raison d’effets indésirables, décès du patient…
Les raisons de non-utilisation des médicaments achetés peuvent être nombreuses. Ce n’est pas pour autant qu’il faut négliger les quantités dramatiques de médicaments qui finissent chaque année comme déchets.
« Des fois, ce sont même des boîtes entières qui reviennent », témoigne un pharmacien du centre d’Esch-sur-Alzette, que nous avons interrogé sur la quantité de médicaments non utilisés rapportés dans son officine.
Rien qu’en 2014, la SuperDrecksKëscht a collecté 132,445 tonnes de médicaments et produits cosmétiques (soit 6,1% de plus que l’année précédente), dont 32,230 tonnes ont été récupérées par le biais des pharmacies. Parallèlement, 380 tonnes de médicaments ont été retrouvés dans les déchets résiduels.
Le dossier spécial de Fabienne Armborst, à retrouver en intégralité dans Le Quotidien papier de ce jeudi.
