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Bientôt 4 200 m² pour les start-up à Luxembourg


Un environnement créatif pour les jeunes entreprises, notamment du secteur technologique : voilà la future Maison des start-up ! (photo Hubert Gamelon)

Une Maison des start-up va bientôt voir le jour. Les élus et la Chambre de commerce accélèrent : 4200 m² disponibles avant la fin de l’année.

On va expliquer le mot avant d’en parler : une start-up est une jeune entreprise innovante au fort potentiel de croissance. «Une jeune pousse», nous traduit le Larousse. En gros, Pierre Michaux, l’inventeur de la pédale de vélo (1861), aurait à l’époque monté une start-up ! Aujourd’hui, le mot est lié aux nouvelles technologies. Un champ vaste…

D’où le projet d’une «Maison des start-up», qui ouvrira à Luxembourg avant la fin de l’année. Le dossier a été présenté vendredi par la bourgmestre Lydie Polfer ainsi que Michel Wurth, le président de la Chambre de commerce. «Nous voulons réunir tous les potentiels sous un même toit, explique Michel Wurth. Qu’il s’agisse de start-up axées vers la finance (les Fin-tech) ou plus largement créatives.» Des structures existent déjà, comme la Luxembourg House of Financial Technology (Lhoft), dédiée à la finance justement, trop à l’étroit dans ses 400 m² du Kirchberg. D’autres vont émerger, comme le Luxembourg City Incubator, qui sera dévolu à toutes les start-up autres.

À deux pas des Rotondes

Où doit émerger la maison ? Dans un endroit tenu secret pour le moment. Dans le milieu des entrepreneurs, il se murmure que la nouvelle structure, de 4 200 m2, pourrait se situer à deux pas des Rotondes, près de la gare. Le plan initial de réhabilitation des étages du commissariat de la rue Glesener, toujours dans le quartier Gare, a été mis de côté. «Trop cher, glisse Lydie Polfer. L’adaptation des locaux se chiffrait autour de 15 millions d’euros.»

Un investissement trop lourd, compte tenu de l’ambition : la Ville et la Chambre de commerce ont prévu un budget de fonctionnement sur six ans, à hauteur de 495 000 euros chacun par an. Autant de fonds consacrés aux start-up sous forme de conseils juridiques, conception de business plan, aide à la visibilité… «L’idée est de mettre les moyens sans brûler inutilement du cash, analyse Patrick Goldschmidt, l’échevin au commerce de la Ville. Un million d’euros par an, ça laisse le temps de faire des choses.» D’autant que l’ASBL Nyuko, déjà connue sur la place luxembourgeoise pour son expertise, va aussi s’implanter dans la future Maison des start-up. Les 4 200 m² vont vite être remplis !

«Des demandes tous les jours»

«Nos services reçoivent des demandes tous les jours», lâche Patrick Goldschmidt. Mais Michel Wurth, le patron de la chambre, prévient tout de suite : «L’hébergement sera proposé pour un an maximum, avant de passer vers d’autres tremplins d’entreprises.

D’une manière générale, les start-up postulantes seront triées par des experts : nous voulons être constructifs, nous voulons de la réussite.» Michel Wurth estime «qu’on ne peut pas dire : il existe déjà des incubateurs à Berlin, Paris et Londres. Luxembourg est une terre de possibilités.» Un pays plus petit prend les virages plus vite qu’un gros paquebot !

Hubert Gamelon

2 plusieurs commentaires

  1. Alain MARIUS

    Good luck.
    Bonne chance.

    AM

  2. Super initiative.

    Merci pour cet article et cette bonne nouvelle. C’est l’occasion de faciliter le réseautage, de monter des projets d’envergure et de créer un synergie. Génial.