Le ministère du Développement durable réitère ce mercredi son appel du 31 mai aux résidents et aux communes, en leur demandant de consommer moins d’eau, dans la mesure du possible, afin de garantir l’approvisionnement du pays.
« Vu les conditions météorologiques actuelles, le Département de l’environnement tient à rappeler qu’en matière d’eau potable la phase de vigilance sécheresse reste en vigueur », précise le communiqué. L’hiver ayant été particulièrement sec, les nappes souterraines n’ont pas été suffisamment rechargées et une utilisation « parcimonieuse » de l’eau potable est demandée.
Le service du ministère constate que l’appel lancé le 31 mai a eu un effet réellement « positif ». « Nous tenons à remercier tous les citoyens pour leur coopération. Néanmoins, il est important de maintenir les mesures en place considérant que la période de sécheresse et de canicule perdure. »
Niveau critique pour les eaux de surface : la survie de la faune et de la flore menacée
S’agissant des eaux de surface, les nouvelles sont en revanche moins réjouissantes, puisque les minimas critiques pour la survie de la faune et de la flore aquatiques « ont été atteints », souligne le Département de l’environnement.
« Ce ne sont pas seulement les plantes qui manquent d’eau, mais toute la faune et la flore du milieu fluviatile sont touchées. Avec des pressions constantes et des débits en baisse, la concentration des charges polluantes dans l’eau augmente (…) et la qualité de l’eau subit une dégradation sensible. Il s’ensuit que tout prélèvement supplémentaire d’eau devient compromettant pour la survie des organismes aquatiques. Vu la situation sévère d’étiage actuelle dans les cours d’eau, l’Administration de la gestion de l’eau appelle la population à ne pas prélever de l’eau dans les eaux de surface. »
Le Quotidien