Nouveau gros coup pour Hamm : Inacio débarque de Rumelange

Au lendemain de la signature de Souto, déjà sorti de sa retraite, Benfica a fait signer l’un des meilleurs défenseurs du pays.

Il va y avoir énormément d’expérience dans l’axe central du RM Hamm Benfica, la saison prochaine. Le club a en effet bouclé son mercato en boulet de canon, signant deux renforts majeurs en l’espace de 24  heures. Et après le capitaine du Fola, Ronny Souto, 38 ans, signé officiellement jeudi soir, c’est Inacio Cabral,le défenseur central de l’US Rumelange de 33 ans, qui a contre toute attente décidé de rejoindre le Cents.

Ce qui a surpris jusqu’aux dirigeants hammois, qui ne s’attendaient pas à ce que leur projet (tout autant que les moyens qu’ils y mettent) puisse attirer ce que d’aucuns considèrent comme l’un des meilleurs défenseurs du pays (et aussi, optionnellement, le deuxième comeilleur buteur de l’USR la saison dernière avec trois réalisations qui valent beaucoup à son impressionnant jeu de tête –  il en avait inscrit cinq la saison précédente).

Concrètement, les premiers contacts datent du début du mois de mai, période à laquelle l’US Rumelange n’était pas encore officiellement reléguée en Promotion d’honneur et n’aurait de toute façon jamais accepté de se défaire de son pilier défensif depuis maintenant quatre saisons.

Malgré le départ de son petite frère, Bertino, pour le F91, le Portugais n’a pas hésité une seule seconde à franchir le pas, surtout parce que le frangin, justement, lui a vanté l’environnement. Inacio connaît en outre très bien Arantes et Eurico, qui lui ont eux aussi vanté le projet. Il n’en fallait pas plus, alors que plusieurs clubs suivent, de longue date, la trajectoire de ce garçon qui ne voulait ou ne pouvait jamais s’extirper de son contrat rumelangeois.

Pour mémoire, il y a quelques jours déjà, le club hammois avait également officialisé la venue presque tout aussi surprenante du défenseur de Differdange Ante Bukvic. Sans préjuger de ce que pourra apporter le Brésilien Raffael, qui débarquera lui de D4 italienne, l’épine dorsale qui tentera de guider le reste des troupes à un maintien un peu plus large que la saison passée aura de l’allure sur le papier.

Dire qu’il y a tout juste un an, Dan Santos devait composer un groupe où le salaire maximal autorisé par les dirigeants ne devait plus dépasser 1  000  euros et qu’il se trouve aujourd’hui des joueurs qui comptent pour accepter le projet… C’est sûrement une garantie d’engagement. En attendant de voir si c’est une garantie de qualité, c’est déjà une bonne chose à savoir.

Julien Mollereau