Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives à Paris, a quitté vendredi l’hôpital Cochin où elle avait été admise après avoir été agressée jeudi en distribuant des tracts dans le Ve arrondissement.
L’ancienne ministre a quitté l’hôpital à pied, accompagnée notamment par son frère, l’entrepreneur Pierre Kosciusko-Morizet, et par son chargé de communication.
« Je vais mieux. J’ai besoin encore de quelques temps pour récupérer », a déclaré NKM à la presse à sa sortie de l’hôpital.
« Je voudrais profiter de votre présence pour remercier tout le personnel de l’hôpital Cochin qui a été absolument formidable, ceux qui m’ont témoigné leur sympathie et leur soutien, en particulier le Premier ministre qui s’est déplacé hier et le président de la République qui m’a envoyé un message », a-t-elle poursuivi, sans revenir sur les circonstances de son agression.
Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a adressé jeudi un message à Mme Kosciusko-Morizet « afin de prendre de ses nouvelles après l’agression dont elle a été victime » et l’a « assurée de la mobilisation des services de police afin de retrouver son agresseur ».
L’ancienne ministre, en ballottage défavorable face au candidat de La République en marche (REM) Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde », selon une journaliste de l’AFP.
« A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », a précisé Geoffroy Van der Hasselt, photographe qui couvrait la campagne pour l’AFP.
Elle a alors chuté sur le sol et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus, et l’ancienne ministre est revenue à elle. Se tenant la tête, elle a été installée dans leur camion et conduite à l’hôpital Cochin pour subir des examens.
Après cette altercation, l’homme est parti vers la bouche de métro la plus proche. Il n’a pas été interpellé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences volontaires », confiée au 3e district de police judiciaire de la capitale.
Le Quotidien / AFP