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Nucléaire : Netanyahu dénonce l’accord avec l’Iran un « Etat terroriste »


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a renouvelé dimanche ses critiques sur l’accord cadre conclu sur le nucléaire entre les grandes puissances et l’Iran qu’il a qualifié « d’Etat terroriste le plus dangereux au monde ».

Israël est le plus farouche détracteur de l’accord cadre conclu le 2 avril à Lausanne entre l’Iran d’une part, et son grand allié américain et cinq autres puissances d’autre part. Après cet accord, M. Netanyahu a poursuivi son offensive médiatique et diplomatique contre un accord final, dont l’échéance est fixée au 30 juin. « Malheureusement tout ce j’ai dit pour mettre en garde contre l’accord cadre qui a été élaboré à Lausanne s’est réalisé. Ce cadre ouvre à l’Etat terroriste leader dans le monde une voie certaine vers des bombes nucléaires », a affirmé le Premier ministre, dont les propos ont été diffusés dimanche à la radio publique.

« Nous constatons que le contrôle (prévu par l’accord) n’est pas sérieux. Comment peut-on se fier à un tel Etat? (…) Nous voyons qu’on lève les santions immédiatement comme l’exige l’Iran, sans que ce pays change sa politique agressive dans toute la région », a-t-il poursuivi. « Il ne faut pas que l’Etat terroriste le plus dangereux au monde soit autorisé à se doter de l’arme la plus dangereuse au monde », a également affirmé Benjamin Netanyahu.

M. Netanyahu avait précédemment déploré que l’accord cadre ne comprenne pas l’arsenal iranien de missiles à longue portée. Il a également « exigé » que Téhéran reconnaisse « sans ambiguïté le droit à l’existence d’Israël » dans tout accord définitif. Le président américain Barack Obama a rejeté cette demande, en affirmant qu’elle constituerait une « erreur de jugement fondamentale ». Parmi les autres demandes israéliennes figurent l’arrêt par l’Iran de toute recherche et développement sur des centrifugeuses modernes, le transfert hors d’Iran des stocks d’uranium faiblement enrichi déjà produit et la possibilité pour les inspecteurs internationaux qui veilleraient à l’application de l’accord d’aller « partout à tout moment ».

AFP