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Déi Lénk et l’OGBL s’opposent au flicage des salariés


Déi Lénk appelle les autres partis représentés à la Chambre des députés à réviser le texte. (photo archives LQ)

Déi Lénk s’alarme des plans du gouvernement qui veut réformer la loi sur la surveillance au travail. Déi Lénk a fait savoir mercredi qu’elle compte se joindre à un piquet de protestation de l’OGBL, ce jeudi, contre ce projet de loi.

Elle appelle les autres partis représentés à la Chambre des députés à réviser le texte en question et à opter pour des «mesures alternatives pour la protection des salariés» –  but initial du projet de loi. Or l’adoption de ce texte pourrait conduire à un assouplissement des règles en la matière, comme le redoute déi Lénk.

Ainsi l’installation de caméras au travail ne nécessiterait plus l’autorisation préalable de la Commission nationale pour la protection des données (CNPD). Cette dernière est favorable à cette modification de la loi, car certains de ses employés, remplacés par les caméras, seraient libérés du contrôle des entreprises. Mais, comme le souligne déi Lénk, il serait «fatal» de vouloir troquer ce gain en ressources par la suppression des procédures d’autorisation.

Un cadre légal encore plus restrictif

Pour la Gauche, cet argument ressemble bien trop à un appel adressé aux employeurs à installer à leur guise des mesures de surveillance en ne se souciant de la conformité de leurs décisions qu’en cas de contrôle.

Pour déi Lénk, il ne peut donc y avoir que deux solutions. L’une est de donner à la CNPD les ressources dont elle a besoin pour accomplir sa mission et protéger la sphère privée des salariés.

L’autre est l’adoption d’un cadre législatif plus restrictif pour augmenter la protection des salariés, endiguer les plans de surveillance et par conséquent le nombre de demandes traitées par la CNPD.

Le Quotidien