Les salariés de la banque réclament le versement de la prime de juin, qui n’est pour l’heure pas envisagé.
Ça chauffe sur la place financière. Après la manifestation mercredi dernier devant la banque RBC IS à Belval, qui avait réuni selon le Tageblatt «entre 250 et 300 personnes» et qui était soutenue par les trois syndicats l’ALEBA, l’OGBL-SBA et le LCGB-SESF, une autre action du même genre s’est déroulée mercredi en milieu de journée devant la banque JP Morgan Bank Luxembourg.
Organisé par le syndicat chrétien, ce piquet de protestation avait pour but de montrer que les salariés protestaient «contre le non-paiement de la prime de juin», a indiqué Patrick Michelet, secrétaire syndical du LCGB-SESF. Ils étaient une centaine, tous bords syndicaux confondus, à dire non à cette recommandation formulée le 24 mai dernier par l’ABBL dans un communiqué. En effet, l’organisation patronale avait recommandé à ses membres de ne pas payer la prime de juin.
Aux yeux du LCGB-SESF, le non-paiement de cette prime constitue un «acte déloyal vis-à-vis des salariés». La branche banque et assurance du LCGB considère d’ailleurs qu’elle est «un droit acquis du salarié» dès le moment qu’elle résulte d’un usage «constant, fixe et général».
Pour rappel, la prime de conjoncture existe depuis les années 1990. Une pétition pour son paiement a été lancée la semaine dernière par l’ALEBA. Elle a déjà récolté une centaine de signatures chez JP Morgan Bank.
Aude Forestier