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Plan social signé chez John Zink : 50 personnes seront licenciées


Les parties ont abouti à un accord plus de deux mois après l'annonce initiale et les syndicats fustigent "l’attitude indécente de la direction locale tout au long des négociations". (photo archives Isabella Finzi)

Les négociations entre la société John Zink à Dudelange et les syndicats étaient dans l’impasse depuis plus de deux mois et l’annonce d’un plan social. Celui-ci vient d’être signé, ont annoncé mercredi l’OGBL et le LCGB.

Le 24 mars, l’entreprise métallurgique avait annoncé sa volonté de se séparer de 54 personnes employées à des postes administratifs et à de nombreux postes de production, prétextant des marges en baisse. Une annonce surprise pour les syndicats qui, après des semaines de discussions et un passage par l’Office National de Conciliation, avaient rompu le dialogue.

Les parties viennent finalement d’aboutir à un accord qui porte « sur des mesures d’accompagnement sociales (pré-retraite) et financières pour les salariés concernés », expliquent l’OGBL et le LCGB dans leur communiqué. En outre, les 54 licenciements prévus ont été réduits à 50, sur les 319 emplois que compte la société.

Attitude « indécente » de la direction

Toutefois, la satisfaction n’est pas au rendez-vous pour les représentants syndicaux. « Les négociations de ce plan social ont démontré, une fois de plus et de manière dramatique, l’urgence de modifier la législation sur les licenciements collectifs en les rendant plus contraignants, voire impossibles pour des entreprises qui, comme John Zink, sont largement bénéficiaires et connaissent une situation financière excellente », pointent-ils, fustigeant par ailleurs « l’attitude indécente de la direction locale tout au long des négociations ».

Là aussi, l’OBGL et le LCGB appellent à revoir la loi « en prévoyant notamment de lourdes amendes pour les entreprises qui refusent toute négociation sérieuse et qui distillent au compte-goutte les informations nécessaires au côté syndical ».

Le Quotidien