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Sciences : une jeune Luxembourgeoise de 16 ans primée à Los Angeles


Trois représentantes du Grand-Duché étaient présentes à Los Angeles (de g. à dr.) : Ines Bahlawane, Camilla Hurst et Lavinia Kadar. (photo Fondation jeunes scientifiques)

La Luxembourgeoise Camilla Hurst a remporté à 16 ans un prix lors d’un concours scientifique prestigieux.

Du 13 au 20  mai s’est tenu à Los Angeles le plus grand concours pré-universitaire de sciences au monde, réunissant près de 2 000 participants, tous âgés de 15 à 18  ans. Le Luxembourg était l’un des 78 pays représentés, avec une délégation composée de trois jeunes filles  : Camilla Hurst, Ines Bahlawane et Lavinia Kadar.

Camilla Hurst, dont le palmarès scientifique est impressionnant (à seulement 16  ans, elle a remporté trois fois le concours national et plusieurs prix internationaux comme à Shangai en septembre dernier), s’est à nouveau illustrée aux États-Unis en remportant le 4 e  prix dans sa catégorie, une première pour le Luxembourg, qui n’avait jamais remporté de prix lors de cet évènement particulièrement compétitif.

La résistance des bactéries aux antibiotiques, qui ne cesse de croître, est un problème majeur de santé publique. La variété des traitements, mais surtout la prévention de la transmission des bactéries pathogènes sont les solutions préconisées par les instances de santé publique.

C’est le cœur du projet de Camilla Hurst  : après avoir découvert une nouvelle bactérie en 2015, puis avoir mis en évidence des propriétés antibactériennes encore inconnues du pin non traité en 2016, la jeune chercheuse a cherché à identifier puis isoler la molécule responsable de ces propriétés antibactériennes en 2017. Afin de limiter les risques particulièrement élevés de contamination dans les lieux publics, elle a également construit un prototype de poignée de porte autonettoyante, qui désinfecte aussi les mains de l’utilisateur chaque fois que le mécanisme est enclenché.

L’approche pluridisciplinaire de Camilla a prouvé aux juges américains sa compréhension globale du problème, et ils ont souligné l’étendue de son travail, en microbiologie, en biochimie et dans le domaine de l’ingénierie, pour contribuer à trouver des solutions concrètes à un enjeu aussi vaste et global que les épidémies, voire les pandémies.

Le Quotidien

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