Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le gouvernement luxembourgeois n’envisage pas d’imiter son homologue français pour lutter contre la pollution de l’air.
Début février, le gouvernement français a introduit, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, la mise en place d’un système de vignettes de couleur. Celles-ci devraient, dans un futur proche, être collées sur le pare-brise de chaque voiture et indiqueraient la quantité d’émissions nuisibles par le véhicule.
Zone à faibles émissions pas encore d’actualité
Dans une question parlementaire, le député Gusty Graas (DP) interrogeait le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, sur l’éventualité de la mise en place d’un système identique au Grand-Duché. « Actuellement, l’introduction d’une telle vignette n’est pas prévue », ont indiqué les deux ministres, qui considèrent le système « inadapté ».
« L’analyse de l’impact des différentes sources d’émissions responsables et des mesures potentielles envisageables est actuellement en cours dans le contexte de l’élaboration d’un plan national de qualité de l’air, ont souligné Carole Dieschbourg et François Bausch. À ce stade, la création de l’une ou l’autre forme de zone à faibles émissions n’est pas à exclure. »
La mise en place de telles zones a déjà été évoquée pour la Ville de Luxembourg. « L’élaboration du premier plan de qualité de l’air en 2010 avait effectivement considéré l’instauration d’une zone à faibles émissions comme une mesure potentielle d’amélioration de la qualité de l’air, ont rappelé les deux ministres. Pourtant, l’analyse de l’impact d’une interdiction de l’accès aux voitures les plus polluantes avait relevé que pour le cas concret de la Ville de Luxembourg, seulement une faible réduction de la pollution était à réaliser ainsi. »
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